Familles, Jeunes réunion avec le maire de Gennevilliers Mercredi 29 août

Patrice Leclerc
Gennevilliers

Je vous propose de participer à la 7e rencontres entre les parents, les jeunes, les professionels, le maire pour continuer à travailler sur cette idée « Ensemble agissons contre les violences entre les jeunes de Gennevilliers. L’équipe municipale tient son engagement pris lors de la première réunion aux Agnettes d’agir dans la durée pour arriver à stopper cette violence aussi absurde que dangereuse. Je remercie les personnels municipaux, les parents, les jeunes et les professionnels comme responsables associatifs qui depuis le début participent à ces rencontres.

Cette réunion a lieu mercredi 29 aout à 16h à l’espace Mandela, rue Chandon.

 lire l’article du Parisien du mois de Juillet sur le sujet:

Gennevilliers : le maire vient parler violence avec les jeunes

>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine|Adeline Daboval @adaboval| 11 juillet 2018, 20h16 |
 
 

Patrice Leclerc a discuté avec une dizaine de jeunes dans le parc des Sévines. C’est la sixième réunion pour tenter de faire cesser les affrontements de bandes qui ont secoué la ville ces derniers mois.

« On souhaitait vous rencontrer, parents et jeunes, parce que Gennevilliers est confronté à un phénomène de violences », entame le maire communiste, Patrice Leclerc, devant une dizaine de jeunes, assis silencieusement sous un barnum du Parc des Sévines. Il poursuit : « Un jeune des Agnettes est resté longtemps dans le coma. Un jeune a un œil crevé à cause d’un tir de pistolet à bout portant. Et il y a deux ans, Lies est décédé lors d’affrontements entre jeunes du Luth et d’Asnières. On sait qu’il y a en ce moment des affrontements entre les Grésillons et les Agnettes. »
Le maire est rodé. C’est déjà la sixième rencontre qu’il organise pour tenter de mettre fin aux violences. Et heureusement. Car en face de lui, les collégiens ramenés par le responsable du club ados écoutent, sans rien dire.

« Les mentalités ne changent pas. Avec certains, on n’arrive pas à convaincre. »

 
Mais de fil en aiguille, Patrice Leclerc parvient à trouver une clé : « Qui est du collège Edouard-Vaillant ? Il y a souvent des bagarres sur le parvis. Pourquoi ? » « A cause des insultes », entame une jeune fille. « Non, pour eux, c’est un amusement », la contredit un camarade. Peu après, une autre lâche d’une petite voix : « A Edouard-Vaillant, j’ai l’impression que c’est les Noirs contre les Arabes. » Le maire rebondit : « C’est la deuxième fois qu’on me dit ça, qu’un racisme se développe. »
 
 
Les jeunes donnent des exemples. Mais quand l’élu demande s’il est possible d’éviter de se battre, la réponse est unanime : « Non ! » « Dans ce cas, peut-on considérer que la violence règle les problèmes ? » Les avis sont moins tranchés mais un jeune garçon à lunettes avoue : « Les mentalités ne changent pas. Avec certains, on n’arrive pas à convaincre. » Pis, lors des bagarres « une foule applaudit et encourage ». « C’est parce qu’on n’a rien à faire à la récré », estime la jeune fille qui avait évoqué le racisme à l’école.
Pas sûr que les bagarreurs faisaient partie de ces jeunes, rassemblés sous la tente au milieu des animations d’été. Mais le maire aura quand même glissé au cours de cette heure de rencontre des avertissements sur les réseaux sociaux, les fausses rumeurs et les conséquences de la violence. « Je ne peux m’y résoudre », expliquera-t-il en conclusion.

 

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