L’intervention du Maire de Gennevilliers lors de la signature de la convention CMS/AP-HP

Patrice Leclerc
Gennevilliers

 

Signature de la convention cadre d’affiliation du CMS avec l’APHP – Mercredi 12 juillet 2017 – Patrice Leclerc (la vidéo sur facebook)

Madame la Ministre,
Monsieur le Directeur général de l’AP-HP,
Monsieur le Directeur des Hôpitaux Paris Nord val de Seine,
Monsieur le Médecin-Directeur, cher Alain,
Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi d’excusez Madame la Députée Elsa Faucillon qui participe au rassemblement place de la République pour défendre le code du travail,

 

Tout d’abord bienvenue à Gennevilliers, ville populaire et qui compte le rester. En effet, ici, Madame la Ministre, nous nous fixons comme défi, de réaliser ce qu’aucune ville de grande métropole ne fait : développer, embellir et moderniser la ville sans chasser les catégories populaires. Nous voulons relever ce défi car il est bon pour toutes les couches sociales du monde du travail et de la création.

C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre notre politique publique de santé. A Gennevilliers nous faisons la démonstration qu’en ayant la volonté de donner le meilleur aux catégories populaires, nous donnons aussi le meilleur à celles et ceux qui se reconnaissent dans le vocable de « couches moyennes ». Ce ne sont pas l’invisibilité des couches populaires, leur dilution qui amènent des services publics de qualité pour toutes et tous, mais au contraire la concentration de moyens, et leur adaptation, là où il y en a le plus besoin et qui bénéficient à toutes et tous.

Je remercie Alain Tyrode, Médecin-Directeur, qui depuis plusieurs années, et dans cet esprit, conduit nos politiques de santé, travaille à les adapter aux réalités comme aux besoins.

Ce CMS, la qualité des plateaux techniques sont le fruit de ce travail.

Aujourd’hui, avec la signature de cette convention, nous franchissons un pas de plus pour non seulement protéger toutes les catégories de notre population d’un risque de désertification médicale, mais aussi pour améliorer encore l’offre de soins et leur suivi.

Dès la première année où j’ai été élu maire, j’ai eu deux inquiétudes :

– Ne plus avoir les moyens financiers d’assurer le fonctionnement de notre CMS avec les politiques des gouvernements successifs qui diminuent nos ressources communales.

– Subir l’affaiblissement de l’offre de soins dans notre ville après la création de l’Hôpital Nord.

Alain Tyrode a travaillé sur ce sujet, avec d’autant plus de passion que le CMS flambant neuf est aussi son bébé.

Je veux remercier aussi François Crémieux, Monsieur le Directeur, d’avoir accepté, malgré nos différences d’appréciations sur les restructurations en cours dans l’hôpital public, de relever ce défi, en travaillant à un projet préservant, développant le service public de santé dans notre ville, au service des populations les plus modestes.

Je pense que vous avez réussi tous les deux, avec vos équipes, à répondre à ce défi.

Cette convention, ouvre des perspectives de développement nouvelles pour l’offre de soins ici et peut-être dans notre territoire. Il s’agit de favoriser la prise en charge globale des patients des centres de santé de Gennevilliers, mais aussi des médecins libéraux, avec les hôpitaux de l’AP-HP.

Il s’agit de développer encore plus la permanence et la continuité des soins, dans un premier temps, de protéger le CMS par des conventions plus poussées entre l’hôpital et le CMS pour maintenir et améliorer l’offre de soins, notamment en spécialistes, et peut-être améliorer ainsi son équilibre financier dans la durée.

Dans une période où l’on annonce plus souvent des régressions ou des restrictions, c’est avec plaisir que je vais signer, Madame la Ministre, cette convention cadre pour avancer vers un progrès dans l’offre de soins pour toute la population.

Merci de votre attention.

 

L’article du Parisien du 12 juillet 2017

Gennevilliers : le centre de santé pourra mieux vous suivre après l’hôpital

>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine>Gennevilliers|Victor Tassel|12 juillet 2017, 20h30

 

Gennevilliers, le 12 juillet. La ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn (à droite), est venue signer la convention qui affilie le centre municipal de santé à l’hôpital Louis Mourier de Colombes avec Alain Tyrode (en blouse blanche), Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP (au centre) et Patrice Leclerc, maire (PCF) de Gennevilliers (au premier plan). LP/V.
 

 
Victor Tassel
 
GennevilliersAP-HPcentre municipal de santéLouis-MourierPatrice LeclercAgnès Buzyn

 

Le centre municipal de santé de Gennevilliers (CMS) va être connecté à l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris) pour être plus efficace. C’est ce que sont venus expliquer la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, et le patron de l’AP-HP Martin Hirsch. « Cette convention répond à un besoin évident d’articuler les parcours de soins », souligne Agnès Buzyn. « Nous franchissons un pas de plus pour protéger notre population d’un risque de désertification médicale, mais aussi pour améliorer encore l’offre de soins et leur suivi », se réjouit le maire (PCF) de Gennevilliers Patrice Leclerc.

Concrètement, cette nouvelle convention permet de partager les fichiers de l’hôpital Louis Mourier, à Colombes, avec les médecins de ville du CMS. Et inversement. Évitant ainsi aux patients de faire des allers-retours entre les deux structures. « Nous pourrons programmer l’hospitalisation de nos patients depuis le CMS en pouvant connaître le nombre lits disponibles à l’hôpital en temps réel, consulter leurs radios, les résultats de leurs examens… C’est un confort important à la fois pour les patients, et pour nous », insiste le docteur Alain Tyrode, directeur du CMS.

Autre nouveauté, le recrutement en cours de deux agents infirmiers chargés d’avertir les médecins traitants de la date de sortie de l’hôpital de leurs patients. « En anticipant, nous pourrons mieux l’orienter vers le bon traitement, lui apporter un meilleur suivi et pouvoir lui rendre visite à domicile dès sa sortie », énumère Alain Tyrode.

 

AP-HP et centre médical s’étaient déjà rapprochés en 2002, permettant aux spécialistes de l’hôpital (gastro-entérologue, cardiologue, rhumatologue…) de pouvoir consulter au sein du CMS, et aux médecins de demander un avis de spécialiste travaillant à l’hôpital.

  leparisien.fr

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