Logement : les Maires de Bagneux, Gennevilliers, Nanterre et Malakoff interpellent le Préfet des Hauts-de-Seine

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Face à la crise actuelle du logement et le manque de volonté politique de la droite dans le département des Hauts-de-Seine, Marie-Hélène Amiable, Députée – Maire de Bagneux, Jacques Bourgoin, Patrick Jarry et Catherine Margaté, Conseillers généraux et Maires de Gennevilliers, Nanterre et Malakoff ont adressé un courrier au Préfet des Hauts-de-Seine, Monsieur Patrick Strzoda, pour réclamer la mise en oeuvre d’un droit au logement pour tous et dans toutes les villes.

Des milliers d’altoséquanais éprouvent des difficultés liées au logement : coût très important des loyers qui ne cessent d’augmenter, manque dramatique de logements sociaux et mal logement pour de très nombreuses familles. Aujourd’hui, dans le 92, près de 100 000 ménages sont en attente d’un logement social et plus de 26 000 logements sont insalubres.

Cette situation risque de s’aggraver avec le désengagement progressif de l’Etat et la ségrégation sociale menée par 14 villes des Hauts-de-Seine hors la loi SRU. En effet, la crise actuelle du logement n’est pas un problème de foncier mais de réelle volonté politique de construction de logements sociaux.

Les maires communistes demandent la mise en place d’une véritable politique du logement social
dans les Hauts-de-Seine et souhaitent débattre de leurs différentes propositions avec Monsieur le Préfet :

– Renforcement de la loi SRU. Chaque commune située en dessous de 20% de logements sociaux ou ne réalisant pas ses objectifs PDALPD, devra être réellement pénalisée, en supprimant, par exemple, les subventions accordées par l’Etat, la Région et le Département.
– Mise en place de conventions contraignantes du type construction d’un logement social pour deux nouveaux logements construits.
– Droit de réquisition des logements vacants.
– Abrogation de la loi Boutin, du 25 mars 2009, qui détruit la mixité dans l’habitat et les quartiers.
– Augmentation des aides de l’Etat pour construire prioritairement des logements sociaux.
– Instauration d’un réel bilan détaillé de l’application de la loi DALO, ville par ville, communiqué par la préfecture.

Ainsi, les communes qui ne respecteront pas la loi et qui ne rempliront pas leur devoir de solidarité devront fournir un effort plus conséquent.
– Création de structures d’accueil et mise en oeuvre de moyens conséquents pour l’accompagnement social des personnes les plus en difficultés.

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