19/06/2009 appui à la scolarisation des collégiens handicapés

SEANCE DU CONSEIL GENERAL DU 19 juin 2009

rapport 09.140

APPUI DEPARTEMENTAL A LA SCOLARISATION – DES COLLEGIENS HANDICAPES

Intervention de Catherine Margaté

Monsieur le Président et Cher(e)s Collègues,

Vous proposez à notre assemblée de reconduire les subventions à l’Association Départementale des Pupilles de l’Enseignement Public (ADPEP 92) et la Ligue de l’Enseignement 92 qui gère et rémunèrent respectivement 40 et 50 AVS intervenant dans les collèges du département.

Une participation au financement d’une partie de la rémunération des Auxiliaires de Vie Scolaire qui passent de 305 295 € et 430 000 € à 279 215 € et 400 000 € cette année.

Bien entendu, nous voterons ces subventions qui sont réajustées à la baisse pour la deuxième année consécutive, en rappelant notre position sur le choix opéré de financer des contrats aidés devenus peau de chagrin et précarisant encore plus ces personnels indispensables à l’intégration des élèves porteurs d’un handicap.

Ainsi, alors que l’intégration des élèves et l’aide aux sans emplois pourraient trouver, ici, une vraie concrétisation en déclarant qu’Auxiliaire de Vie Scolaire est un métier, on continue d’embaucher ces personnels sans un véritable statut, pour une durée limitée et pour un salaire très bas.

Comme pour les AVSi de l’Education nationale ou encore les Emplois de Vie Scolaire (EVS) aucune pérennisation n’est possible pour ces personnels qui aident à la vie scolaire alors qu’ils se sont investis dans leur métier. Leur utilité et leurs compétences sont reconnues par l’ensemble de la communauté éducative, ils donnent toute satisfaction, leur travail les intéresse, ils souhaitent poursuivre leur mission auprès des élèves, pourtant nombre d’entre eux voient leur contrat arriver à terme.

L’accueil de ces élèves n’a jamais été aussi difficile avec des centaines d’élèves en attente de ces personnels et la situation risque de s’aggraver encore à la prochaine rentrée.

Nous partageons l’inquiétude des parents, des associations et des équipes éducatives qui demandent que ces missions bénéficient d’un personnel stable bénéficiant d’un statut fondant un véritable métier, une véritable formation et une rémunération décente.

Lors du débat sur le rapport des services de l’Etat, notre groupe interrogera le Préfet en ce sens à propos des EVS. Une question que notre Assemblée pourrait élargir à l’ensemble des personnels qui aident à la vie scolaire. C’est la demande que nous formulons à l’occasion de ce rapport.

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