11/04/2008 Intervention sur les subventions aux associations

92.jpgAvec les collègues du groupe communiste et citoyen nous avons réagi vivement sur les baisses de subvention et surtout les suppressions.

Dans la commission culture, je suis intervenu pour que la subvention de la troupe de Théatre ACTES qui devait passer de 6000 euros à 3884 euros soit -35,27% soit remise au même niveau. J’ai obtenu que la baisse ne soit que de 20% (4 800 euros)…

Mercredi dernier, avec Nadine Garcia, j’ai tenu au siège du groupe communiste et citoyen une conférence de presse avec l’AFP, France Bleu Ile de France, la Voix Populaire, Le Parisien contre la suppression des subventions de Femmes solidaires et de 4 Asti.

Nous avons obtenu ce matin en commission le rétablissement de la subvention de Femmes solidaires.

SEANCE DU CONSEIL GENERAL du 11 avril 2008

 

Intervention de Patrice Leclerc

Subventions départementales de fonctionnement allouées sur enveloppes

 

Monsieur le Président,

Chers collègues,

Notre collègue Caron dans son intervention m’a accusé de faire de mauvais procès sur les subventions aux associations. Nous ne faisons pas de mauvais procès, de procès tout court, nous intervenons sur des faits.

Aussi, je veux vous remercier Monsieur le Président, car la commission qui c’est réunie ce matin a rétabli la subvention de l’association Femmes solidaires. Je voudrais rétablir quelque point, dans votre interview dans le Parisien de ce jour, vous parlez d’association de Gennevilliers. Le Conseil général est à Nanterre et ce n’est pas le conseil général de Nanterre. Il en va de même pour l’association départementale Femmes solidaires. Vous dites que la Mairie de Gennevilliers ne verse pas de subvention à l’association Femmes solidaires, c’est faux en 2008 le comité local touchera 1650 euros.

Vous connaissez sans doute ce proverbe attribué aux chinois : " quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt ". Nous n’oublions pas que si la subvention normale de Femmes Solidaire est rétablie, l’association a fait une demande exceptionnelle aussi pour l’organisation de son congrès et qu’il est de tradition que nous aidons financièrement les associations qui organisent un congrès dans le département.

 

J’espère que nous allons aussi corriger l’erreur, l’excès de zèle, l’erreur de copié/collé avec la suppression pure et simple des subventions à au moins cinq associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (les ASTI de Colombes, Vanves, Boulogne, Sèvres) .

 

C’est la première fois que nous constatons un refus motivé ainsi : " avis défavorable. Les actions de l’association sont éloignées des priorités de la Direction de l’insertion et du Développement social ". Alors maintenant, en clair, il faut être d’accord avec une direction de service pour être subventionné ? Cela ressemble à un motif politique.

 

Je souhaite que l’on revienne à la normale pour ces associations.

 …………..

 Un communiqué de Jacques Bourgoin:

Subventions aux associations : Patrick DEVEDJIAN mal renseigné

 

Suite aux propos tenus par Patrick DEVEDJIAN, Président du Conseil général des Hauts-de-Seine, dans l’édition 92 du journal Le Parisien, Jacques BOURGOIN, Maire de Gennevilliers, Conseiller général des Hauts-de-Seine, tient à apporter les précisions suivantes :

 

« Monsieur DEVEDJIAN est mal renseigné par ses services. En effet, il affirme dans une interview au journal Le Parisien que la mairie de Gennevilliers ne verserait pas un euro à l’association Femmes solidaires.

 

Ces allégations sont fausses : en 2008, la Ville de Gennevilliers a accordé une subvention de fonctionnement de 1 650 euros à cette association au titre de ses activités menées sur la commune. En 2007, cette subvention s’élevait à 1 631 euros.

 

Ce matin même, à la demande du groupe des élus communistes et citoyens, la commission du Conseil général a décidé le rétablissement de la subvention départementale d’un montant de 7 400 euros à Femmes solidaires, reconnaissant donc le travail de cette association auprès des femmes alto-séquanaises, dont le siège est à Gennevilliers.

 

Plutôt que chez Tartuffe, Monsieur DEVEDJIAN, ne serions nous pas dans l’Avare, ou l’Ecole du mensonge ? »

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