Une politique de régression, par P. Braouezec et M. Onfray

La politique de civilisation que "Sarkozy président" entend imposer nous renvoie à l’avant-1789. Avant les Lumières. Avant la Déclaration des droits de l’homme et l’émergence du citoyen moderne (l’homme sujet de son avenir, et non sujet-objet de Sa Majesté) défini par cette Déclaration universelle des droits (sans lesquels il n’est pas de devoirs ni de contrat social face à la loi des dominants).

LE MONDE | 21.01.08 |

Une politique de régression, par P. Braouezec et M. Onfray

a politique de civilisation que "Sarkozy président" entend imposer nous renvoie à l’avant-1789. Avant les Lumières. Avant la Déclaration des droits de l’homme et l’émergence du citoyen moderne (l’homme sujet de son avenir, et non sujet-objet de Sa Majesté) défini par cette Déclaration universelle des droits (sans lesquels il n’est pas de devoirs ni de contrat social face à la loi des dominants).

LE MONDE | 21.01.08 |

Débat sur religion et politique

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Les associations En Nour et Mes-tissages ont organiseé une journée de rencontres islamo-chrétiennes ledimanche 20 janvier 2008
à la salle des fêtes de Malakoff (92240) sur le thème:  « Religion et politique »
J’étais invité à intervenir  sur le thème : « Un athée face aux religions »

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Voici mon intervention:

Lorsque j’ai accepté d’intervenir sur ce sujet, je me suis interrogé sur « pourquoi moi ». Je ne suis pas un intellectuel, (comme les intervenants précédents), qui a travaillé sur le sujet. Ce n’est pas un sujet que je discute régulièrement.

J’ai écouté avec intérêt les intervenants précédents, j’ai beaucoup appris de ces brillantes démonstrations. Mustapha Shérif est intervenu brillamment en intellectuel et en homme de foi, ce que je ne suis pas. Je vous livre donc mon point de vue, très personnel, à partir d’une pratique politique et sociale.

Je vous prie d’excuser mes éventuelles maladresses.

Pas d’alternative possible sans rassemblement de la gauche antilibérale

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autin.jpgVous trouverez ci-dessous la contribution co-signée par Clémentine Autain, Claude Debons  et Christian Picquet  pour la coordination nationale des collectifs antilibéraux qui s’est tenue hier à Montreuil. Bonne lecture et bon débat !

Pas d’alternative possible sans rassemblement de la gauche antilibérale  – Contribution de Clémentine AUTAIN, Claude DEBONS et Chistian PICQUET

Les 20 et 21 janvier, les représentants de 300 collectifs, ou parties de collectifs, réunis à Montreuil, manifestaient solennellement leur refus de la division de la gauche antilibérale à l’élection présidentielle.La déclaration adoptée à l’issue des travaux soulignait qu’une candidature unitaire était toujours possible. Prenant en compte le succès de l’appel en faveur d’une candidature de José Bové, elle proposait que ce dernier devienne le candidat du rassemblement. Elle avançait l’objectif que toutes les forces ayant été engagées dans la campagne du « non » de gauche se retrouvent. Elle lançait en ce sens un appel à la LCR comme au PCF, afin qu’ils renoncent à des candidatures séparées, et qu’Olivier Besancenot autant que Marie-George Buffet prennent toute leur place dans une campagne collective. Pour faire grandir l’exigence d’unité et d’alternative au libéralisme, elle décidait l’organisation d’une série de grands meetings, cette bataille devant être collective et organisée autour de porte-parole représentatifs de toutes les sensibilités du rassemblement.

Isabelle Lorand au CN du PCF du 26 février 2007

En prenant la décision – sous la pression des orthodoxes – de renoncer à la stratégie du rassemblement, nous avons fait un choix aux lourdes conséquences électorale, idéologique, et organisationnelle.
Nous avions dit que dans un contexte du « tout sauf Sarkozy » et d’un corps électoral frappé par le syndrome du 21 avril, la division de la gauche d’alternative conduirait à son affaiblissement et nourrirait le bipartisme. Tous les indices semblent confirmer aujourd’hui que nous avions raison. Au-delà de ce que nous avions envisagé, la division produit plus que l’effet « vote utile ». Elle aboutit à l’effet « vote inutile ». Quelque soit l’empathie pour un candidat et ses idées, il y a un seuil de score prévisible qui rend « inutile » le vote. Malheureusement le risque de réitérer la catastrophe de 2002 est tel, que nous réduisons notre ambition à espérer franchir la barre symbolique des 5%. Catastrophe, dont nous connaissons tous les effets collatéraux sur l’existence d’un groupe communiste à l’assemblée nationale, puis ensuite sur notre implantation territoriale.