À l’approche de 2012, une question politique majeure nous est posée : le potentiel d’indignation et de colère que recèle la société française trouvera-t-il son répondant dans les urnes ? Pour qu’il en soit ainsi, deux murs devront tomber : celui du désamour populaire à l’égard de la politique instituée, qui écarte du vote les réserves critiques réelles ; celui du vote utile, qui épuise le désir de radicalité au profit de la tentation du moindre mal. Ces murs existaient déjà en 2007 : ils avaient alors cantonné l’esprit d’alternative à la marginalité.
communistes unitaires
Des responsabilités immenses
Pour Roger Martelli, communiste unitaire, la gauche critique est au seuil d’une nouvelle chance, à condition d’investir pluralité, citoyenneté et novation. Tribune.
Roger Martelli sur « le spectre du 21 avril ».
Le spectre du 21 avril
En 2012, comment éviter un nouveau 21 avril 2002 ? La crise de la droite gouvernementale, la percée de Marine Le Pen et les incertitudes du Parti socialiste relancent l’angoisse d’un pitoyable remake : la gauche ne pourrait-elle pas être, une fois encore, éliminée du second tour ? La peur n’est pas sans fondement. Mais elle n’est pas toujours bonne conseillère.
L’empreinte communiste – PCF et société française, 1920-2010.
Altercommunistes: publication sur la démarche des communistes unitaires
Voici ci-joint « Altercommunistes », publication sur la démarche et les « fondamentaux » des communistes unitaires. C’est le résultat d’un travail mené cet été, qui s’inscrit dans le cadre de la préparation d’une Assemblée générale de l’ACU, qui est prévue les 15 et 16 octobre. Nous nous revendiquons d’un “altercommunisme” qui associe l’ambition d’un dépassement du capitalisme à … Lire plus
Un texte de mon ami Roger Martelli : La fin d’une époque
L’enjeu communiste me paraît pouvoir s’exposer de façon lapidaire : la démocratie est malade ; elle ne va pas bien faute de dynamique de politisation populaire ; cette carence s’explique parce qu’il n’y a pas, face à la crise systémique du capital de projet crédible d’alternative fondée sur l’émancipation et la promotion des classes populaires ; ce projet est dans les limbes, parce que n’existe pas d’espace politique partagé, capable d’agréger les attentes, en les mettant en cohérence, en les portant dans les luttes sociales et en les articulant à une perspective politique à vocation transformatrice majoritaire.
La gratuité au-delà du porte-monnaie
La gratuité au-delà du porte-monnaie: un article de Gilles Alfonsi dans Combat en ligne.
Face aux conservateurs, l’exigence de gratuité(s) peut être un puissant levier du combat pour l’émancipation.
La gratuité, une abstraction ?
L’exigence de gratuité(s) est confrontée à des objections des capitalistes ainsi qu’aux soupçons véhiculés par certains progressistes en mal de « crédibilité ». On nous dit d’abord que la gratuité est un fantasme d’utopistes indécrottables(1). La gratuité n’existerait pas, ou ne serait qu’une abstraction. Pour un peu, on se demanderait si les femmes qui accèdent à la protection maternelle et infantile reçoivent un service fantôme lorsqu’on accompagne leur grossesse avant de suivre le développement de leur progéniture ! Ou voudrait-on nous faire croire qu’il est indifférent de débourser à l’hôpital 800 euros par jour pour une hospitalisation quelconque ou de ne rien débourser… Ce n’est peut-être pas un problème de riche, mais ç’en est un pour le quidam !
100 noms pour une convergence aux Européennes
ou en PDF: http://www.communistesunitaires.net/images/pdf/cerises26.pdf
Européennes: Pas de « conditions » pour s’unir
Un article de mon ami Roger Martelli
Pas de « conditions » pour s’unir
J’entends dire, du côté de certains de nos amis du NPA, que l’union aux prochaines élections européennes devrait être conditionnée par un accord incluant à la fois les européennes et les régionales. Je comprends parfaitement les réticences à l’égard de possibles stratégies électorales à géométrie variable ; je comprends l’exaspération devant la gauche des désillusions et du renoncement. Je comprends, mais je ne crois pas judicieuse la proposition énoncée.