CN des 2 et 3 Oct.2004 Roger Martelli sur la stratégie

Intervention de Roger Martelli
Conseil national des 2 et 3 octobre 2004
1. Pour réfléchir aux enjeux stratégiques de notre combat, je partirai de la campagne pour le « non » au référendum. Il est possible d’obtenir une majorité de « non » dans ce pays ; mais nous savons que, moins encore qu’en 1992, il ne suffira pas de jouer sur des réflexes de peur ou d’inquiétude nationale pour y parvenir.

vues de l’intérieur. Pierre Zarka dans Rouge et Vert du 20 avril 2003

Quand on connaît un peu le PC, la première chose qui frappe est que, pour la première fois, les confrontations qui traversent la sphère communiste ont eu lieu ouvertement. Une liberté de parole jusque-là assez rare a créé un climat nouveau. A la différence du 22e congrès où au moment de se défaire de la dictature du prolétariat, le PC passe la moitié de son temps à s’interroger sur.. la morale, ou encore au congrès de Martigues où tout ce qui semblait refuser que la stratégie choisie se limite à l’horizon des forces institutionnelles était hâtivement qualifié de “ marchaisien “ et isolé.

Intro de Roger Martelli à la réunion d’EGC le 14 mais 2003 à St Denis

Roger Martelli:
Notre réunion se tient au lendemain de la spectaculaire journée de manifestation du 13 mai. Dans quelle situation nous trouvons-nous ? D’un côté, nous avons une droite bien dans ses bottes, engagée dans la plus forte recomposition libérale de toute l’après-guerre ; de l’autre côté, un mouvement social exceptionnel, qui se déploie autour de grands enjeux de société. Ce mouvement va-t-il se développer ? Nous pouvons en faire le pari, et pas seulement France. Mais demeure un problème majeur : la déconnexion persistante du social du politique. Le mouvement appelle à la construction d’alternative politique ; or ce qui domine, c’est l’alternance et la bipolarisation.Introduction à la réunion du 14 mai 2003 (Saint-Denis)

Serge Guichard: Qu’attendions-nous de ce congrès ?

Nous sommes nombreux, parmi ceux et celles qu’intéresse la démarche des états généraux du communisme, à être élus à la direction du PCF, au Conseil National. Pourquoi chacun d’entre nous à t-il accepté, individuellement, d’être membre de la direction du PCF, quel en est l’intérêt ? La question vaut pour chacune et pour chacun, elle est évidemment d’autant plus posée aux quelques camarades qui comme moi ont accepté d’être élus à l’exécutif national. A chacun d’y répondre, je tente de m’y employer dans cette note.

3-11-2002. Note de P.Leclerc à la Présidence du PCF

Patrice Leclerc
Fédération des Hauts-de-Seine
Section de Gennevilliers
Cellule Julien Masseliers
Gennevilliers, le 3 novembre 2002
Note à la Présidence du CN

Nous avons souvent employé la formule « nous sommes à la croisée des chemins ». J’ai le sentiment aujourd’hui qu’il n’y a plus de croisée des chemins mais un risque d’impasse. L’impasse de l’inutilité, du conservatisme, de la peur du nouveau.