vues de l’intérieur. Pierre Zarka dans Rouge et Vert du 20 avril 2003

Quand on connaît un peu le PC, la première chose qui frappe est que, pour la première fois, les confrontations qui traversent la sphère communiste ont eu lieu ouvertement. Une liberté de parole jusque-là assez rare a créé un climat nouveau. A la différence du 22e congrès où au moment de se défaire de la dictature du prolétariat, le PC passe la moitié de son temps à s’interroger sur.. la morale, ou encore au congrès de Martigues où tout ce qui semblait refuser que la stratégie choisie se limite à l’horizon des forces institutionnelles était hâtivement qualifié de “ marchaisien “ et isolé.

Un entretien avec Lucien Sève : »la confusion médiatique ».

  Dans le dernier numéro de la revue de l’Observatoire des mouvements de la société, consacré au thème " Représentations mentales et médias ", vous signez un article intitulé " Sur la décisive bataille de la représentation ". Chaque mot de cette phrase fait sens et l’on a d’abord envie de vous demander pourquoi, pour qui s’inscrit l’impératif, l’urgence que vous évoquez de prendre (ou reprendre) la mesure du rôle des médias dans notre société ?

Intro de Roger Martelli à la réunion d’EGC le 14 mais 2003 à St Denis

Roger Martelli:
Notre réunion se tient au lendemain de la spectaculaire journée de manifestation du 13 mai. Dans quelle situation nous trouvons-nous ? D’un côté, nous avons une droite bien dans ses bottes, engagée dans la plus forte recomposition libérale de toute l’après-guerre ; de l’autre côté, un mouvement social exceptionnel, qui se déploie autour de grands enjeux de société. Ce mouvement va-t-il se développer ? Nous pouvons en faire le pari, et pas seulement France. Mais demeure un problème majeur : la déconnexion persistante du social du politique. Le mouvement appelle à la construction d’alternative politique ; or ce qui domine, c’est l’alternance et la bipolarisation.Introduction à la réunion du 14 mai 2003 (Saint-Denis)

Serge Guichard: Qu’attendions-nous de ce congrès ?

Nous sommes nombreux, parmi ceux et celles qu’intéresse la démarche des états généraux du communisme, à être élus à la direction du PCF, au Conseil National. Pourquoi chacun d’entre nous à t-il accepté, individuellement, d’être membre de la direction du PCF, quel en est l’intérêt ? La question vaut pour chacune et pour chacun, elle est évidemment d’autant plus posée aux quelques camarades qui comme moi ont accepté d’être élus à l’exécutif national. A chacun d’y répondre, je tente de m’y employer dans cette note.