Il y a 100 ans, des hommes et des femmes très courageux, des révolutionnaires ont décidé de créer le parti communiste français.
100 ans après peut-être devons-nous nous interroger sur ce qu’est la fidélité. Est-ce de conserver, ou est-ce avoir le même courage, la même lucidité, la même détermination à changer le monde que nos prédécesseurs.
Le monde a changé, le champ des possibles est plus important qu’il y a 100 ans, les capacités humaines sont plus grandes, comme les dangers. Le capitalisme a su s’adapter mais connait des crises systémiques ravageuses.
Le communisme comme mouvement réel de transformation du monde est une idée, une pratique d’avenir. Mais cette idée, de mon point de vue, ne se réduit pas à une forme historique d’un parti. Je plaide pour que l’on ait le même courage que nos ancêtres : être capables de regarder le monde tel qu’il est devenu pour adapter notre organisation, nos conceptions, nos pratiques