Voeu au Conseil municipal du mercredi 18 novembre 2020
En juillet dernier, le conseil de Paris a voté à l’unanimité la mise en place de la gratuité des transports en commun pour les Parisien.ne.s de moins 18 ans.
Tous les départements d’Île-de-France assurent une participation au financement de la carte ImaginR pour les collégien.ne.s, les lycéen.ne.s, les étudiant.e.s et les apprenti.e.s..
Dans le Val-de-Marne, par exemple, il s’agit d’une prise en charge à 50% par le département pour tous les collégien.ne.s et lycéen.ne.s.
Aussi nous sommes le seul département qui n’y contribue pas à ce jour. Et qui a même décidé en 2015 d’arrêter de subventionner la carte Imagin’R pour les collégien.ne.s et lycéen.ne.s boursiers de son département.
Pourtant, le financement des forfaits transports Imagin’R pour tous les jeunes des Hauts-de-Seine à hauteur de 50 % est une mesure que le Conseil Municipal de Gennevilliers entend défendre et ce à plusieurs titres.
D’une part, cela permettrait de faciliter les déplacements des Jeunes Gennevillois.e.s mais aussi de soutenir économiquement leurs familles, améliorant ainsi leur vie quotidienne : pour leurs études, pour leurs activités périscolaires, culturelles ou sportives et surtout pour le développement de leur projet professionnel.
Cette mesure apporterait plus de justice, d’efficacité et d’égalité territoriale. Elle permettrait aussi de faire face aux exigences d’un développement durable de plus en plus nécessaire.
Par ailleurs, nous estimons que cette mesure mériterait d’être étudiée en concertation avec Île-de-France mobilités, donc la Région, et ce, en faveur des jeunes de notre ville et plus largement du département.
Georges Siffredi, Président du Conseil Départemental des Hauts-de-Seine, persiste dans son refus d’aller au-delà de l’actuelle contribution du département au financement d’Île-de-France mobilités en matière de prise en charge du transport des jeunes des Hauts-de-Seine.
Il invoque aussi le coût que cette décision engendrerait pour le département. Or, au regard des excédents budgétaires colossaux que le département dégage depuis plusieurs années (664 millions d’euros en 2019), Il est aujourd’hui, tout à fait possible de concrétiser cet objectif essentiel.
Aussi,
Considérant les centaines d’adolescent.e.s Gennevillois.e.s contraint.e.s de prendre les transports en commun quotidiennement pour se rendre dans leurs établissements scolaires souvent éloignés de leurs lieux d’habitations.
Considérant que la carte Imagin R représente un coût annuel de 350 euros qui peut constituer un frein pour des familles ayant peu de ressources notamment lorsque ce coût est multiplié pour plusieurs enfants.
Considérant que l’accès à des offres culturelles et sportives implique des déplacements en transport en commun pour la majorité des jeunes Francilien.ne.s.
Considérant le droit à la mobilité comme un droit essentiel pour tout être humain, il est urgent de garantir ce droit pour les jeunes générations en faisant tomber l’obstacle financier.
Considérant que les excédents budgétaires titanesques accumulés chaque année et ce depuis plusieurs années tout en délaissant la question de la justice sociale, qui pourtant fait encore partie de leurs prérogatives.
Le Conseil Municipal de Gennevilliers demande à Monsieur Georges Siffredi, Président du département, de débloquer les fonds permettant de financer cette mesure et ainsi garantir le droit à la mobilité de tous les jeunes Gennevillois-e-s et jeunes altoséquanais-es.
Bonjour
Cet engagement me ravi.
Mes deux enfants prennent quotidiennement les transports et 700 euros à l’année c’est une somme qui a une place importante dans le budget de la famille.
Si on rajoute l’aide au devoirs etc…
En effet il est injuste que les parisiens soient les seuls à bénéficier de cette aide.
Parisien = ligne 1 = transport gratuit
Gennevilliers : ligne 13 = 350 euros
Je vous remercie pour votre aide
Bien à vous
Je suis tout à fait d’accord avec l’aide que vous apportez aux familles pour les déplacements de leurs enfants.
Pour rester dans le domaine des transports et pour la mobilité des personnes âgées de votre ville de plus de 70 ans, qui ne bénéficient pas de la carte améthyste, qui paye un pass navigo à 37,60 euros par mois (soit une charge annuelle de 450 euros afin de se déplacer ne serait-ce que pour faire leurs courses de première nécessité), qui continuent à payer la taxe d’habitation (malgré les annonces gouvernementales), QUE COMPTEZ VOUS
FAIRE ? alors qu’en ces temps de COVID tout leur est petit à petit supprimé
Meilleures salutations. BOUTAGHANE