Séance du 30 mars 2007 – Intervention générale Jeunesse et Sports
Marie Claude GAREL
Monsieur le Président, Cher(e)s Collègues,
Comme toujours nous abordons, sur ces thématiques uniquement la notion de loisirs des jeunes. Je le regrette toujours et je renouvelle ma proposition d’ouvrir au débat un grand dossier sur la jeunesse, peut-être les jeunesses pour prendre en compte les réalités, dans notre département. En posant les questions :
– Quelle place pour les jeunes dans notre riche département des Hauts-de-Seine ?
– Quels engagements prenons-nous pour aider à la décohabitation avec les familles ?
– Comment accompagner le passage à l’autonomie sans la précarité ?
– Mais aussi la formation professionnelle, la réussite de tous au-delà du collège, le droit au transport… Les questions ne manquent pas.
Les jeunes ont des choses à dire, à nous apprendre, ils sont notre avenir. Réfléchissons à l’avenir que nous leur proposons. Ce serait un enrichissement pour tous de conduire ensemble cette réflexion.
Mais revenons à la réalité de ce qui nous est proposé dans les domaines du sport et des loisirs pour tous et plus particulièrement pour les jeunes.
De plus en plus d’habitants du département enfants, jeunes, adultes, moins jeunes sont concernés et je ne peux qu’adhérer au propos introductif sur les actions jeunesses et sport : « Le sport est un outil de développement et d’épanouissement de la jeunesse (et des autres d’ailleurs). Le département mène une politique volontariste…etc »
Suit une série de chiffres précisant, là de nouvelles subventions, ici une augmentation des crédits de fonctionnement qui passeraient à 8,77 millions d’euros au lieu de 8,37 l’année dernière.
Mais nous avons beaucoup de mal à nous y retrouver puisque, l’année dernière, il était écrit dans cette même présentation budgétaire que les crédits affectés étaient de 14,53 millions d’euros. Où sont passés les 6 millions d’écart ?
Vous pourrez reconnaître que dans la catégorie des comparaisons possibles, la présentation des budgets se suive et ne se lise pas de la même façon. Pourquoi aussi peu de transparence ?
Alors, j’ai repris rapport après rapport et pour un budget qui serait censé être en augmentation, je constate surtout des diminutions sur plusieurs actions et plus spécialement celles qui s’adressent au plus grand nombre.
L’exemple le plus flagrant « Parc en sport », le fleuron de l’activité départementale de masse en direction des jeunes perd 69 000 euros au budget primitif sur deux ans.
Quant au soutien aux associations et clubs sportifs, il reste très en de ça des besoins et des coûts réels de fonctionnement. Il faudrait savoir enfin reconnaître, par un engagement financier à la hauteur des enjeux, aux associations et clubs sportifs leur engagement pour être des lieux de pratique, de formation mais aussi d’apprentissage du vivre ensemble, de la citoyenneté.
Je pense que nous sommes loin à travers les choix financiers que vous nous proposez de réaffirmer le projet sportif départemental pour un sport pour tous se déclinant sur un ensemble d’axes cohérents allant de la pratique de haut niveau à la pratique occasionnelle, en passant par une pratique de loisirs régulière et de rendre par nos actions la pratique sportive accessible.