Question Michel Laubier au Préfet des Hauts de Seine –relative aux effectifs de police dans le département des Hauts-de-Seine
Monsieur le Préfet,
Les questions de prévention de la délinquance et de sécurité demeurent parmi les préoccupations de nos compatriotes, et il importe que l’Etat régalien mette en œuvre les moyens nécessaires pour assurer convenablement cette mission qui lui revient de droit.
A cet égard, le conseil municipal de Nanterre et celui de Gennevilliers ont interpellé le Ministère de l’Intérieur avant l’été, pour exiger que la ville de Nanterre soit pourvue des effectifs nécessaires et que celle de Gennevilliers retrouve les 35 postes perdus ces dernières années.
Nous constatons tous que les agents de police sont de moins en moins présents dans les quartiers populaires de nos villes et ne peuvent plus assurer des missions de police de proximité, d’accueil des usagers et de sécurité. Des interventions ponctuelles de forces mobiles, en nombre considérable comme on a pu le voir récemment lors de quelques opérations d’envergure, ne peuvent compenser un réel travail de terrain et ne sont qu’une réponse partielle qui ne permet pas le travail de fond nécessaire à la sécurité d’un territoire et de sa population. Situation qui entraîne un creusement du fossé entre les citoyens et les policiers que nous trouvons inquiétant pour l’ensemble de notre société.
Dans notre département, les syndicats de policiers estiment à 300 la chute des effectifs policiers, sur le seul premier semestre.
Dans ces conditions, je vous demande, M. le Préfet, quelle mesure vous comptez prendre pour apporter les effectifs de police suffisants à Nanterre, à Gennevilliers et dans l’ensemble du département ?
Réponse du Préfet : Au 1er décembre, 200 gardiens devraient être affectés au département, mouvement de la sortie de promotion de mars 2006. Depuis le début de l’année, 40 adjoints de sécurité ont été recrutés, 575 vacations de CRS. En ce qui concerne les effectifs, c’est de la responsabilité du DDSP.
Il y aura la poursuite des policiers référents dans les collèges sur la base du volontariat.
Il met en place un service citoyen de la police nationale – appel à 100 volontaires. Il considère que cela devrait marcher au regard de ce qui fonctionne avec le service civil volontaire.
Pour ce service citoyen, trois séries de postes ont été arrêtées : sécurité routière, accompagnement des victimes et personnes fragiles, prévention des violences aux plus jeunes (abord des établissements scolaires).
Pour les effectifs de police, il y aura une remise à niveau de façon équitable. Pour lui, la police de proximité n’a pas été supprimée.