Séance du CG du 23 juin 2006 Intervention de Patrice Leclerc sur le rapport n° 06.256 – Schéma régional de développement économique.- Contribution du département des Hauts-de-Seine
Monsieur le Président,
Cher-e-s Collègues,
Vous nous proposez aujourd’hui de nous prononcer sur la contribution du département des Hauts-de-Seine au Schéma régional de développement économique.
Le groupe communiste s’abstiendra sur ce rapport comme il l’avait fait le 24 mars dernier lors de la discussion sur la révision du SDRIF.
Comme pour le SDRIF, il est nécessaire d’étudier le développement économique d’un point de vue global sur le territoire régional, de penser la Région Ile-de-France comme un tout et le département des Hauts-de-Seine comme faisant partie intégrante de ce tout.
Il s’agit donc de répondre aux besoins d’équilibre et de résorptions des inégalités de notre région. Ce ne sont pas le objectifs affichés ici par le Conseil général des Hauts-de-Seine.
Que ce soit les cinq points des orientations stratégiques majeures ou la conception générale de la politique de développement économique centrée sur les besoins des entreprises et fondée sur la coopération des acteurs, les seules contributions sont centrées sur le territoire départemental.
Si j’insiste sur cette visée solidaire du développement de l’Ile-de-France, c’est qu’il ne s’agit pas de mettre en concurrence, en compétition des territoires départementaux qui constituent notre région, mais bien d’avoir une volonté de mise en cohérence.
Vous préférez donc la compétitivité à la complémentarité. Cela ne peut pas constituer un développement raisonnable pour l’avenir de nos territoires.
Dans cette contribution, il ne s’agit pas de l’apport des Hauts-de-Seine à la Région Ile-de-France, mais du poids économique des Hauts-de-Seine en Ile-de-France pour renforcer un rapport d’inégalités.
Nous ne contestons pas l’intérêt du développement des partenariats avec le monde de la recherche ou avec différentes entreprises dans notre département, mais nous pensons que cette valeur ajoutée doit être disponible pour toutes les populations, sans élitisme, ni exclusion.
La majorité de droite du département a choisi l’impuissance devant le mouvement de déconcentration de la Région parisienne, mouvement qui, de plus, s’est accompagné de délocalisations internationales.
Comme pour le SDRIF, nous souhaitons que le Schéma régional de développement économique soit l’émanation d’une véritable démocratie régionale où seraient associés élus, syndicats, associations, population de notre département.