Rapport 06.101
Formation encadrement jeunesse
Intervention de Marie-Claude Garel
Monsieur le Président, Cher(e)s Collègues,
Ce rapport est en deux points.
Le premier ne nous pose aucune question puisqu’il s’agit des bourses socio-éducatives pour financer les stages de perfectionnement du BAFA et du BAFD.
Il est d’ailleurs intéressant de voir qu’en 2005 le Conseil général est allé au-delà de ce qui était prévu pour aider 1000 stagiaires à finir leur formation. Nous voterons donc la délibération n° 1
Par contre le second point de ce rapport pose de nombreuses questions.
– la première étant qu’en positionnant l’IFAC 92 de cette façon, cela laisserait penser qu’il n’y a que cette association qui mérite d’assurer la formation des animateurs.
– Mais qu’en est-il du bilan de son activité ? Nous n’avons à ce jour ni le nombre de stagiaires suivis, ni le bilan des études réalisées, ni celui des réflexions dans le secteur du développement social des quartiers et celui de la jeunesse, etc… Activité de l’association qui justifie d’un tel montant de subvention comme cela est écrit dans l’article 2 de la convention.
– D’autre part, il existe d’autres associations qui œuvrent sur ce champ de compétences. Je ne citerai que les CEMEA, qui, dans le 92 forment des animateurs et directeurs de CLSH, de centres de vacances mais aussi de service jeunesse, des cadres associatifs ou territoriaux dans les secteurs de l’animation. De nombreuses coopérations sont construites avec des villes du 92 pour assurer des formations continues, des interventions dans des établissements scolaires en partenariat avec l’Education Nationale. Pourtant, les demandes de subvention en 2004 comme en 2005, demandes construites sur 2 projets de 12 000 euros pour l’une et de 8 000 euros pour l’autre, les militants de l’association attendent encore la réponse.
Tant que les associations de formation d’animateurs ne bénéficieront pas d’une égalité de traitement, nous voterons contre l’attribution à l’IFAC de la subvention proposée. Ce qui sera le cas pour la délibération n° 2 de ce rapport.