Hébergement d’urgence Intervention de Jacques Bourgoin Monsieur le Président, Cher(e)s Collègues,
Bien sûr nous souhaitons que le département subventionne les associations et organismes travaillant à l’hébergement d’urgence. C’est pourquoi nous voterons cette délibération.
Rapport 06.134
Mais je veux dénoncer à nouveau, parce que la réalité quotidienne est particulièrement difficile, toute l’hypocrisie qui réside dans ce rapport, dans l’annonce de la volonté de faire accéder les familles concernées au marché locatif social.
Tous les éléments de bilan montrent que ce processus ne fonctionne pas. Objectif atteint à seulement 42,6% indique le bilan officiel 2000-2005 des services du département, pour le PDALPD.
Il est donc particulièrement difficile de sortir de l’hébergement d’urgence, donc d’y accéder faute de place libérée.
Sans développer, j’en rappelle les raisons :
Baisse du rythme annuel du PDALPD de 850 à 550 relogements pour tous les Hauts-de-Seine, faute d’engagement réel de certaines villes (rappelons par exemple que la ville de Puteaux n’a rempli son objectif qu’à 7% et Levallois à 12%.
Cette baisse est, elle-même, la conséquence de la chute de la construction de logements sociaux de 2148 en 2004 à 1500 en 2005, l’année même où vous avez commencé à vendre le parc de l’OPDHLM.
Vous vous éloignez de plus en plus de vos objectifs affichés de 3300 logements sociaux par an, lui-même bien en deçà des besoins et en conséquence, vous empêchez la mise en œuvre du programme d’action sociale logement présenté par ce rapport.
N’oubliez pas qu’il s’agit de l’élémentaire DROIT AU LOGEMENT de centaines de familles altoséquanaises dont il est question.