Législatives 2017 – Elsa Faucillon et Patrice Leclerc
Le gouvernement Valls et Hollande poursuit les politiques d’austérité et de réduction de « la dépense publique ». Hôpitaux, Justice, école, police, services publics municipaux, Trésors public subissent depuis des années cette volonté d’économiser sur ce qui produit du bien public. L’objectif de réduire de 50 milliards d’euros la dépense publique de 2015 à 2017 a des conséquences catastrophiques pour le service public. Dans tous les domaines, la précarité des agents progresse et la qualité du service diminue. Pendant ce temps, le gouvernement et les députés socialistes votent des budgets qui poursuivent les cadeaux aux patronats. 40 milliards sont distribués sans aucun contrôle aux entreprises sous forme de CICE, conduisant à une augmentation des profits mais à nulle création d’emploi ou amélioration des salaires dans le privé.
Ce gouvernement ouvre la voie à la droite
Prenant appui sur les renoncements à faire une politique de gauche de ce gouvernement, la droite, dans toutes ses composantes veut aller encore plus loin dans le démantèlement. De Sarkozy à Juppé, en passant par Fillon, tous se prononcent pour la diminution du nombre de fonctionnaires et la diminution des crédits alloués aux services publics. Prenant appui sur les déceptions à gauche, la droite a gagné aux dernières municipales, aux sénatoriales, aux régionales, aux départementales et entend regagner aux prochaines présidentielles et législatives. Nous devons et pouvons lui barrer la route ici à Colombes, Gennevilliers, Villeneuve.
L’austérité tue le service public
Lorsqu’il y a une catastrophe naturelle ou terroriste, tout le monde loue les bienfaits des services publics. Les agents EDF pendant les tempêtes, les secouristes, les personnels des hôpitaux et les policiers pendant les attentats… tous ces agents du service public sont remerciés pour leur dévouement et leur efficacité. Puis les jours passent et le libéralisme reprend le dessus, oubliant le vivant, privilégiant la spéculation financière ! C’est le manque d’enseignants qui fait que nos enfants n’ont pas de professeurs remplaçants, c’est la privatisation qui dégrade la Poste, c’est l’austérité budgétaire qui supprime la police de proximité, c’est la baisse des dotations de l’Etat aux mairies qui réduit les services publics locaux, c’est le manque de moyens qui dégrade l’hôpital public…
Développons le service public
Nous avons besoin de plus de service public pour toujours mieux répondre aux besoins des femmes et des hommes de notre pays. Le public est moins coûteux que le privé et plus égalitaire. Il n’y a pas d’actionnaires à rémunérer. Vous en faites l’expérience tous les jours avec la Poste. Votre courrier est-il mieux distribué aujourd’hui avec la Poste privatisée, qu’avant ?
Parce que les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, nous soutenons la défense d’un service public de qualité et de proximité, ainsi que la fin des politiques d’austérité.