Jamais ma grand- mère, avant 1936, n’aurait pu penser possible qu’un jour, elle puisse être payée plusieurs semaines sans travailler. Ce qui semblait impossible est devenu possible grâce aux luttes des salariés et une décision politique du gouvernement du Front populaire. Cette expérience des générations passées m’a toujours fait réfléchir sur les possibles à exiger aujourd’hui.
Personne n’ose maintenant et ouvertement remettre en cause cet acquis. Mais dans les faits trop de personnes ne peuvent pas partir en congés. En 2016, le droit au travail et le droit aux congés restent des enjeux de société liés et pleinement à conquérir.
La Ville de Gennevilliers continue d’agir pour permettre aux plus grand nombre d’avoir un temps de repos de qualité. C’est vrai pour les plus jeunes avec les centres de loisirs, les colos, les activités d’été en ville. C’est vrai pour les adultes et familles avec les séjours de l’association AGIR et l’OML. Nous le faisons en cherchant à sortir de la marchandisation ce droit aux vacances. En favorisant le tourisme social, en créant les conditions d’accès pour toutes les bourses et en ne renonçant jamais à la qualité des contenus de séjours conçus comme des moments de découvertes, d’échanges culturels, de fortes relations aux autres.
Le dossier à lire dans Genmag: http://www.ville-gennevilliers.fr/le-magazine/