Déclaration des maires communistes et républicains, membres du Comité Directeur de l’Association des Maires de France
Le Comité Directeur de l’AMF s’est réuni jeudi 7 avril, de 10h à 12h30, avec pour ordre du jour la préparation de son congrès des 31 mai, 1er et 2 juin.
A l’issue de cette séance, les maires communistes et républicains du Comité Directeur de l’AMF présents se sont réunis, l’après-midi, pour réfléchir et construire collectivement les mobilisations indispensables au service des communes et des populations.
Une prochaine rencontre sera organisée, jeudi 19 mai, après le bureau de l’Association Nationale des Élus Communistes et Républicains pour poursuivre la démarche.
Concernant plus précisément les sujets abordés lors du Comité Directeur de l’AMF, nous nous félicitons que, dans les débats, soient venues fortement les questions de l’avenir des communes et de la contestation de la baisse des dotations.
Ces questions seront omniprésentes durant ces trois jours de congrès de l’AMF. En effet, les maires de toutes sensibilités politiques, les maires ruraux et urbains, ainsi que leurs habitants, font le constat de l’impasse dans laquelle ils se trouvent.
Dans ce cadre, les élus communistes et républicains ont réaffirmé :
– la modernité de promouvoir la commune, lieu de démocratie, de proximité avec les habitants, garant de notre République,
– et la nécessité d’avoir des intercommunalités qui permettent véritablement une mise en commun des compétences et des moyens pour améliorer les services publics locaux et réduire les inégalités.
Concernant la baisse des dotations, il est incompréhensible que le Président de la République et son Gouvernement persistent dans leur programme de réduction des financements des communes et des intercommunalités.
Les maires de l’association nationale des élus communistes et républicains ont contesté cet entêtement à n’intervenir que sur la baisse des déficits. En effet, ils ont suggéré que soient explorées des pistes de recettes nouvelles, notamment dans cette période où le scandale des paradis fiscaux comme le Panama-Papers confirme le « vol » par des nantis de dizaines de milliards d’euros. Cet argent serait mieux utilisé à développer les services publics locaux, à développer des solidarités, des politiques culturelles et sportives en direction des habitants.
Ces questions doivent trouver de l’écho lors du prochain congrès de l’AMF. Les maires communistes y prendront toute leur place.