Jamal m’a accueilli avec sa femme en Palestine lors de mon voyage de noces. Il m’a fait découvrir la Muqata, le musée Mahmoud Darwish, un hopital qui rééduquait les jeunes bléssés lors de l’intifada, Qalendia camp, Jericho, nous nous sommes baignés dans la mer morte, il m’a permis de me déplacer jusqu’à Hebron retrouver un autre ami Palestinien. Cet ami aujourd’hui incarcéré par l’occupant israélien. Avec l’AJPF j’exige sa libération. Voici le communiqué:
L’association de jumelage des villes Françaises avec les camps de réfugiés Palestiniens fait part de son émotion et de sa colère après l’arrestation et la traduction devant un tribunal israélien de l’un de ses amis et correspondants, Jamal Abu Lel, membre du comité central du Fatah, animateur du comité populaire du camp de réfugiés de Qalandia, responsable de l’office des réfugiés Palestiniens.
L’armée Israélienne est venue le cueillir chez lui en pleine nuit dimanche dernier. Il a été traduit en urgence devant un tribunal Israélien qui l’a condamné à six mois de prison renouvelable. Pour ce faire, les Israéliens ont subitement déclaré qu’il portait atteinte à la sécurité d’Israël et qu’il était membre de la branche armée du Fatah. Cette arrestation s’inscrit en vérité dans le cadre de la recrudescence des arrestations de militants, de journalistes, de citoyens, depuis plusieurs semaines.
Nous connaissons bien Jamal pour travailler régulièrement avec lui dans le cadre des projets de jumelages avec les camps de réfugiés. Nous connaissons son intégrité humaine et politique, son honnêteté, son dévouement aux autres, sa popularité aussi. S’attaquer à lui c’est s’attaquer à la stabilité des camps de réfugiés, c’est aussi s’attaquer à l’un des acteurs de la réconciliation Palestinienne puisqu’il a participé à des négociations directes pour faire progresser celle-‐ci. Ce n’est sans doute pas un hasard si Jamal est emprisonné au moment même où un cycle de négociations est entamé entre le Fatah et le Hamas à Doha dans la perspective de l’organisation d’élections générales. La direction Israélienne fait tout pour saborder tout processus démocratique au sein de la Palestine.
Nous allons alerter les maires et élus Français de cette nouvelle injustice. Nous appelons à la combattre. Nous réclamons la liberté pour Jamal Abu Lel !
Premiers soutiens : Jean-‐Pierre Bosino, maire de Montataire / Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers / Michel Billout, sénateur de Seine et Marne / Azzedine Taïbi, maire de Stains / Eric Roulot, maire de Limay
/ Françoise Baud, maire de Valenton / Meriem Derkaoui, maire d’Aubervilliers / Jean-‐Marc Tellier, maire d’Avion / Dordogne Palestine / Franck Demaunont, maire de Chalette sur Loing et Christine Lander, adjointe au maire