Il n’est pas rare, lors de rencontres avec des gennevillois que j’entende à propos des tarifs municipaux « oh, vous savez, moi comme je travaille je paye toujours le plein tarif » ou encore, « je suis en haut du barème, je paye pour les autres ». Voilà deux idées fausses qu’il convient de contredire.
Personne à Gennevilliers ne paye 100% du prix de revient d’une prestation municipale.Le tarif maximum représente seulement 50% de ce coût.
Ce sont les recettes fiscales de la ville qui servent à combler la différence. Recettes fiscales de la ville qui pour l’essentiel sont composées, historiquement, par les impôts versés par les entreprises, compensés maintenant en partie par la dotation globale de fonctionnement (DGF) de l’Etat. La part de la taxe d’habitation et de la taxe foncière payée par les habitants étant très inférieure à ces recettes.
Ce choix politique peut se résumer ainsi : la dynamique économique développée par la ville profite à tous les habitants. Nous voulons poursuivre cela. La solidarité financière s’organise de l’entreprise vers l’habitant et non entre habitant. Ainsi, il n’y a pas de gennevillois qui paye pour un autre. Ce modèle économique et social, peut, demain être remis en cause par les choix libéraux qui retire à la ville de Gennevilliers et ses habitants le bénéfice de la dynamique économique qu’elle crée. C’est un des enjeux du débat sur la future métropole de Paris et de nos actions contre la baisse de la DGF.