Nous partageons avec beaucoup d’entre vous l’analyse qu’à ce jour, «l’ambitieux» projet de «refondation de l’école» ne propose rien d’autre qu’un décompte horaire, alors que toutes les études et les évaluations montrent qu’en France, la réussite scolaire est fortement liée au patrimoine culturel de chacun. La réforme Peillon aggrave des inégalités territoriales, déjà existantes, et instaure des transferts de charges importantes aux communes.
Prenant en compte les travaux inter-partenaires du Conseil local éducatif, la Ville s’est engagée dans un travail qui permettrait de proposer une offre culturelle et sportive gratuite pour tous les enfants plutôt que d’appliquer purement et simplement la réforme telle qu’elle est imposée aux communes. Le ministre Peillon refusait notre projet sous prétexte qu’il ne contenait pas 9 demi-journées de travail pour les enseignants en élémentaire.
Aujourd’hui, le décret Hamon nous donne la possibilité sous couvert d’une demande d’expérimentation, de mettre en place notre projet libérant un après-midi par semaine pour les enseignant en élémentaire afin que la Ville organise les Temps d’activités périscolaires (TAP).
Comme vous le lirez page 4, Monsieur le Directeur Académique, nous indique que les conseils d’écoles élémentaires auront à faire un choix sur deux propositions : soit le projet de la ville en demandant une expérimentation, soit l’application « sèche » de la réforme Peillon avec mise en oeuvre des temps scolaires décidés par le DASEN en maternelle comme en élémentaire. Le projet retenu majoritairement sera alors appliquésur toute la ville par le DASEN.
Nous avons élaboré ce quatre pages tant à l’attention des parents et des enseignants les documents d’information ci-joint pour que tout le monde soit à égalité d’information et puisse décider en toute connaissance de cause dans les conseil d’école.