Les cours à Asnières
Badiou / Deleuze / Derrida – pour Penser notre Époque, Patrick Gatignol
Nous allons tenter de commencer (un peu) à Penser l’Époque, en engageant dans l’aventure une confrontation entre les Pensées Philosophantes de Gilles Deleuze / Alain Badiou / Jacques Derrida et en traversant de grandes thématiques Philosophiques : le Temps / l’Histoire et la Politique / le Morale et l’Éthique / la Vérité / l’orientation dans la Pensée. Notre approche critique sera double : critique du néolibéralisme et « bilan critique » des expériences révolutionnaires du XXème siècle – mais en fidélité avec l’Idée révolutionnaire d’Émancipation ?
Pourrons-nous alors, nous retenir, à commencer à explorer l’immense BÊTISE contemporaine – Médiatique / Étatique / Financière / Commerçante / Idéologique / Gauloise et digestive ? Certes non !
Les mercredis 14 et 28 novembre, 12 décembre 2012, 9 et 23 janvier, et 6 février 2013, de 19h à 21h, salle Robert Lavergne à Asnières-sur-Seine.
La poésie d’Aragon, Stéphane Hirschi
1. Aragon, un auteur-siècle
2. Aragon et le mentir-vrai
3. Aragon et le soleil dans l’obscurité
4. Aragon et la chanson
Les samedis 9 et 23 février, 13 avril, et 25 mai 2013, de 10h à 12h salle Robert Lavergne à Asnières-sur-Seine.
Les cours à Gennevilliers
Autour du polar, cours de Gérard Streiff
En partenariat avec les bibliothèques de Gennevilliers, Gérard Streiff, auteur, historien, mettra en perspective les cafés polar animés par Christophe Dupuis en évoquant l’histoire du polar vue de France (1850-2012).
Les vendredis 28 septembre, 5 octobre 2012 en amont du café polar du vendredi 16 novembre 2012, les vendredis 11 et 18 janvier 2013 en amont du café polar du vendredi 25 janvier, et le mardi 26 mars et le vendredi 5 avril 2013 en amont du café polar du 12 avril 2013, de 18h30 à 20h30, à la Bibliothèque Robert Doisneau, Espace Grésillons, à Gennevilliers.
La peinture (antique) dans la peinture (moderne), Daniel Dauvois
Jusqu’en 1740 et la redécouverte de Pompéi et d’Herculanum, il ne reste strictement aucun vestige de la peinture gréco-latine des Anciens, sinon quelques textes qui en disent l’histoire ou en décrivent certaines pièces. Cependant la peinture de l’âge classique ne cesse de s’y référer et de tenter de rivaliser avec une origine à la fois disparue et phantasmée. Je souhaite questionner cette fonction proprement mythologique de la peinture ancienne, exercée sur la peinture classique. Il s’agit de confronter une peinture seulement faite de discours à une peinture vivante qui demeure dans le sentiment que son identité dépend de ces traces antiques qui ne figurent rien. La présence de ce fantôme de peinture aura de l’incidence sur la querelle des Anciens et des Modernes, dans sa dimension artistique, ainsi que sur la querelle du coloris. Nous voudrions réfléchir à la fois sur le statut, à cette époque, de l’art de peindre et des textes qui cherchent à le penser à cette époque.
Le mercredi 14 novembre, puis les mardis 27 novembre, 4, 11 et 18 décembre 2012, de 19h30 à 21h30 à l’Agora de Nanterre.
Les origines grecques de la philosophie : circonstances, problématiques, concepts, Alain Gigandet
L’émergence de la philosophie en Grèce ancienne est inséparable du développement de la rationalité, en particulier scientifique (invention des mathématiques) et politique (instauration des règles de la discussion argumentée). Elle se fait à travers l’élaboration de quelques concepts fondamentaux , à signification d’abord cosmologique : l’être, l’un, le tout. Pour en saisir la portée, les textes de quelques grands « présocratiques » (Thalès, Héraclite, Parménide) seront analysés dans une perspective non seulement historique, mais tout autant conceptuelle et problématique.
Les jeudis 11, 18 et 25 octobre, 15 et 22 novembre 2012, de 19h à 21h, au Club Agir à Gennevilliers.
Voyage au bout de la nuit – Louis-Ferdinand Céline, Mélanie Anguill
Un demi-siècle après la mort de Céline, le scandale dû à la coexistence du génie littéraire et de l’antisémitisme n’est toujours pas apaisé. Il faut pourtant tenter, non pas de faire fi des idées de l’auteur, mais de rester mesuré quant à elles, si l’on veut comprendre ce qui fait la force de son œuvre, et notamment du Voyage au bout de la nuit. En quoi ce roman a-t-il révolutionné la littérature ? Et comment peut-on, malgré cette dimension révolutionnaire, le situer dans un héritage littéraire (passant par Homère, Montaigne ou le roman picaresque espagnol) ? Il s’agira de lire quelques passages de ce roman, en les comparant parfois aux textes d’autres auteurs, afin de mesurer le scandale, mais surtout de comprendre comment Céline et son Voyage ont, au même titre que Proust et sa Recherche du temps perdu, apporté un nouveau souffle au genre du roman.
Les lundis 24 septembre, 1er, 8 et 15 octobre 2012, de 19h30 à 21h30, à l’espace Grésillons de Gennevilliers.
Figures et sens du Tragique grec : lecture et enjeux philosophiques, Véronique Brière
Comment les grands thèmes qui traversent le tragique grec antique d’Eschyle, de Sophocle, Euripide mettent-ils en question ce que la modernité appellera la « condition humaine » ? Quel regard les philosophes, d’Aristote à Nietzsche par exemple, ont-ils sur ces objets dont la fiction poétique montre toute la vérité ? Les grandes figures héroïques (Œdipe, Iphigénie, Elèctre, Oreste…) autant que la forme même donnée aux « histoires » (Mythos) et à leur mécanique sont des lieux où l’humanité est offerte aux regards dans toutes les tensions, les écarts, qui la constituent : l’humain se trouve au carrefour de tensions existentielles, subjectives, mais aussi éthiques, métaphysiques, que les situations pratiques de leurs actions révèlent, oui portent à un degré extrême de conflit. Au travers de la question du « Destin », des fautes, des décisions et des choix du héros, de l’ampleur de l’action des dieux ou de notre liberté, c’est bien la pertinence même de l’idée d’un sens de l’existence humaine ou celle de sa valeur qui est posée : qu’elles se jouent dans la dimension du politique ou celle du sacré, dans les rets de la famille ou dans ceux des alliances amoureuses, les tensions avec lesquelles les sujets singuliers sont aux prises sont toujours révélatrices de logiques presque contradictoires – le tragique révèle la nature parfois opposée du désir et du réel, la logique du bonheur et ses conséquences malheureuses,l’impuissance d’un bon « caractère » à maîtriser tout ce qui advient, malgré ses précautions, etc. On étudiera ainsi, au travers de quelques figures et thèmes majeures, les enjeux de l’objet et de la forme
tragique en les éclairant de lectures antiques et modernes.
Les vendredis 12, 19 et 26 avril, 24 et 31 mai 2013, de 19h30 à 21h30 à l’espace Grésillons de Gennevilliers.
L’éducation, une affaire trop sérieuse pour être confiée à l’école ?
cours pluridisciplinaire (orchestré par Magali Lombard et Pierre-Louis Salles)
L’éducation peut-elle être l’affaire d’une institution ? La question peut étonner car il nous paraît évident que l’école a un rôle à jouer, qu’elle forme des citoye
ns, des individus prêts à remplir un rôle dans la société. Toutefois cette école, celle que nous connaissons aujourd’hui, est prise dans un faisceau de contradictions qui explique en partie les difficultés qu’elle rencontre. Ce cours propose de réfléchir en croisant les points de vue (historique, sociologique, philosophique…) pour comprendre comment et pourquoi l’éducation a été prise en charge par l’État, comment l’école peut – ou non – répondre aux attentes que nous avons mises en elle.
1. L’idéal antique de la pédagogie (Frédéric Nau)
2. L’invention de l’école (Laurence de Cock)
3. L’école contre la société : Jules Ferry / Ivan Illich (Yvan Petrouchine)
4. Les contradictions de l’école française contemporaine
5. Enseigner autrement (Angélique Del Rey)
6. Réflexions : éducation, justice, école (Pierre-Louis Salles, Magali Lombard)
Les mardis 2, 9 et 23 avril, 14 mai, le jeudi 23 mai et le mardi 28 mai 2013, de 19h30 à 21h30 à l’espace Grésillons de Gennevilliers.
L’improvisation musicale, Mathias Gault
» Et si nous improvisions, qu’en penserions-nous ? » Dans cet atelier ou parcours musical, il s’agira de se prendre au jeu de l’improvisation musicale. Certains n’hésitent pas à la distinguer du jazz, en parlant de « musique libre »: mais que désigne-t-on ici comme expérience musicale ? Si l’improvisation est un jeu, que met-elle vraiment en jeu ? De quoi fait-on corporellement l’expérience ? Comment la penser ? Cet atelier veut réfléchir avec les participants, en mêlant musique et philosophie. Nous improviserons quelques concepts, ponctués de quelques moments musicaux.
Les mercredis 20 et 27 février, 20 et 27 mars, et le 10 avril 2013 de 19h30 à 21h30 à la MDC de Gennevilliers.
Rousseau, notre contemporain. Lecture du Contrat Social, Gérard Bras
Au moment où l’on célèbre le tricentenaire de sa naissance, J.J. Rousseau n’est pas toujours apprécié à sa juste valeur : mauvaise réputation et glorification le poursuivent en même temps. L’une et l’autre empêchent de le lire, c’est-à-dire de penser avec lui, de comprendre les questions qu’il se pose et qu’il nous pose. Nous voudrions consacrer cette série de cours à lire des extraits du Contrat Social pour y chercher de quoi interroger le présent de notre démocratie, en supposant que l’originalité de sa pensée est telle que c’est maintenant seulement qu’il est possible de l’entendre.
Les mardis 15, 22, 29 janvier, 5, 19 et 26 février 2013, et sous réserve le mardi 12 février, de 19h à 21h, au club Agir de Gennevilliers.
L’individualisme, pathologie des sociétés modernes, Odile Piriou
Inscrit dans le programme de la sociologie, de l’étude des groupes et des sociétés, mais aussi des comportements qui témoignent d’un « substrat social », le changement social donne même naissance à la sociologie. C’est dans un contexte de grandes mutations, de ruptures politiques, éthiques et socio-économiques que les sciences humaines et sociales et la sociologie en particulier bâtissent leur programme disciplinaire, leurs concepts et méthodes. C’est le changement social qui invite à rénover les concepts pour saisir les structures sociales, les formes nouvelles de liens, d’identité des personnes…
Nous consacrerons ces séances, à étudier ce changement social en se centrant sur une expression contemporaine du changement importante et significative de notre époque : l’individualisme. Dans la première partie, nous l’aborderons en faisant connaissance avec plusieurs concepts : celui de socialisation, de déviance et de critique. La seconde partie sera plus particulièrement consacrée à la modernité, ces séances proposent d’aborder la réflexion sur l’individualisme et ses pathologies comme trait essentiel des modalités de vivre en société.
Les jeudis 21 et 28 mars, 4, 18 et 25 avril 2013, de 14h à 16h, à l’Espace Grésillons de Gennevilliers.
« La pensée naît du cerveau: évidence, science, idéologie, mystification? », Annie Ibrahim
Nous sommes tous victimes d’une image caricaturale de nous-mêmes, représentation dualiste d’un esprit immatériel dans un corps matériel. Nous croyons aujourd’hui volontiers que le recours aux neurosciences permettrait de dépasser cette illusion de l’opinion commune. Leurs performances contemporaines et leur longue et riche histoire sont en effet incontestables. Mais ne nous prennent-elles pas à leur tour au piège du pouvoir de leur prétention scientifique ? En nous invitant à abandonner le questionnement « philosophique » au profit de la certitude « scientifique » face au problème des rapports entre la matière et l’esprit, est-ce bien une « vérité » qu’elles nous proposent ? Affirmer qu’il convient d’assigner à la pensée un lieu de production — le cerveau — n’est-ce pas plutôt une illusion plus séduisante et plus puissante que le dualisme ordinaire ?
Rendre raison de ce doute, c’est le mesurer à l’aune de la différence entre un physicalisme et un authentique matérialisme. Pour l’établir, nous travaillerons :
1. à faire un état des lieux : naissance, histoire et situation contemporaine des neurosciences.
2. à réfléchir à la légitimité de leur prétention scientifique et à en dégager les dérives idéologiques.
3. à poursuivre le travail entrepris lors du cours 2011-2012 ( à partir des textes de Platon, Descartes, Hegel et Bergson) et à rétablir le droit de la philosophie d’interroger le problème des relations entre la matière et l’esprit, le corps et l’âme, l’étendue et la pensée.
4. à se tourner vers les matérialistes français du dix-huitième siècle pour faire apparaître à nouveaux frais le fondement et le sens philosophiques de cette problématique.
Les mardis 13, 20 et 27 novembre, 4, 11 et 18 décembre 2012, de 19h à 21h, au club Agir de Gennevilliers.
Travail, cinéma et jeu, Ginette Francequin, Snecma Gennevilliers
Mardi 23 octobre
de 12h à 13h30 Jouets sexués dans le cadre d’une expo
Mardi 20 novembre
de 12h à 13h30 Jouets / JEUX / Travail
Mardi 22 janvier
à 12h et à 16h « De mémoires d’ouvriers »
Projections du film
Jeudi 24 janvier
de 12h à 13h30 Conférence « Cinéma et travail » de Ginette Francequin en présence du réalisateur Gilles Perret
Mardi 19 février
à 12h et à 16h
« Il était une fois le salariat – volet 1»
Projection à 12h
«Il était une fois le salariat – volet 2 »
Projection à 16h
Jeudi 21 février
de 12h à 13h30 Conférence « Cinéma et travail » de Ginette Francequin en présence de la réalisatrice Anne Kunvari
Mardi 19 mars
à 12h et à 16h « Bleu Pétrole »
Projections du film
Jeudi 21 mars
de 12h à 13h30 Conférence « Cinéma et travail » de Ginette Francequin en présence de la réalisatrice Nadège Trébal
Mardi 16 avril
à 12h et à 16h « Rêve d’usine »
Projections du film
Jeudi 18 avril
de 12h à 13h30 Conférence « Cinéma et travail » de Ginette Francequin en présence du réalisateur Luc Decaster
Les thèmes des conférences choisis ont été élaborés en lien avec la programmation culturelle du Comité d’établissement SNECMA.
La République française et son passé colonial, cours de Gilles Manceron
On peut parler en France d’un refoulement puis d’un rejaillissement de la mémoire coloniale. Des mouvements contradictoires se manifestent dans l’opinion qui montrent que le pays se trouve, sur cette quest
ion, à la croisée des chemins. La France a du mal à regarder en face cette page de son passé. Or, affronter ce passé n’est pas seulement une question qui intéresse les historiens, mais une question qui concerne aussi le présent et l’avenir de toute la société.
La loi du 23 février 2005, qui incitait les enseignants à montrer « le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord », c’est-à-dire le rôle positif de la colonisation, a suscité un important mouvement de protestation, qui a conduit à son retrait par le président de la République d’alors, Jacques Chirac. Depuis, cette question a continué à occuper une place importante dans les débats publics, au point que Nicolas Sarkozy a fait du « refus de la repentance » un des thèmes majeurs de sa politique. La responsabilité des historiens est d’apporter l’éclairage de leur discipline à une demande profonde de la société.
Les lundis 7, 14 et 21 janvier, 4 et 11 février 2013, de 19h30 à 21h30 à l’espace Grésillons de Gennevilliers.
Grandes Figures Emblématiques : Changer le monde, penser l’avenir.
Dans la mémoire collective, des figures comme Spartacus, Rosa Luxembourg, Nelson Mandela, au-delà de leur personne, de leur réflexion et de leur action propres inscrites dans des époques bien différentes, incarnent durablement des symboles forts de l’engagement pour de grandes valeurs libératrices.
• Spartacus, l’esclave d’origine thrace, prend la tête d’un soulèvement et de la guerre servile la plus importante qui ait menacé le fonctionnement de la société romaine esclavagiste au 1er siècle avant notre ère (73-71 avant J.-C.). Cours de Monique Lévèque et Marie-Claude L’Huillier
Les jeudis 21 et 28 mars 2013, de 19h à 21h, au club Agir de Gennevilliers. Avec une projection-débat du film de Stanley Kubrick «Spartacus» au cinéma Jean Vigo le vendredi 22 mars (ou le 29 mars).
• Rosa Luxembourg, née en 1870 dans l’Empire russe et naturalisée allemande, membre de l’Internationale ouvrière, est connue notamment pour sa pensée et son action révolutionnaires en Russie, Pologne, Allemagne et son opposition à la guerre. Elle a fondé la Ligue spartakiste et le parti communiste allemand à Berlin avec Karl Liebknecht et est exécutée lors de la répression de la révolution en 1919.
◦ Le socialisme de Rosa Luxembourg
◦ Le regard de Rosa Luxembourg sur la politique française
Cours de Jean-Numa Ducange.
Les jeudis 4 et 11 avril 2013, de 19h à 21h, au club Agir de Gennevilliers.
• Nelson Mandela mène le combat victorieux du congrès National Africain contre le système politique de l’Apartheid dans l’Union sud-africaine. Après 27 d’ans d’emprisonnement, il devient le premier président noir de la République d’Afrique du sud (1997-1999) multiraciale et démocratique. Il s’engage sur de nombreux fronts dont la lutte contre le sida et a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1993.
◦ La lutte contre l’apartheid
◦ La nouvelle Afrique du Sud
Cours de Chantal Ahounou.
Les jeudis 18 et 25 avril 2013, de 19h à 21h, au club Agir de Gennevilliers.
Quand le conte sert à penser…, Maxime Hélène Calvet et Françoise Raguin :
Nous proposons 5 séquences pour explorer ce thème : 3 privilégieront une approche « théorico pratique » et 2 seront des séances de contes.
Séquence 1 : Le conte et la transmission : variations sur un « Petit chaperon rouge »
Au fil du temps et de l’histoire culturelle, comment se fait la transmission de la pensée ?
Du conte d’origine aux contes détournés en passant par l’art…
Contes support : histoires autour du petit Chaperon Rouge
Séquence 3 : Atelier philo-conte « L’Autre » : quand les histoires servent le débat philosophique, la réflexion des hommes sur eux-mêmes, les autres et le monde.
Support : contes sur « L’autre » + 1 Q-Sort sur ce thème
Séquence 5 : Conte et gestion des conflits
A partir d’histoires, comment penser les conflits entre les hommes et promouvoir a contrario une culture de la paix ?
Contes support : en provenance du monde entier, des contes ressources qui aident à penser le conflit et des issues à celui-ci.
En position 2 et 4 :
2 séances de contes sur tous les thèmes évoqués : elles se feront dans une optique de partage et d’échange avec les participants, qui pourrait permettre de faire ressortir l’idée d’une pensée et de valeurs universelles sous des dehors culturels divers.
Les samedis 8 et 15 décembre 2012, 12, 19 janvier et le 2 février 2013, de 10h à 12h, à l’espace Grésillons de Gennevilliers.
Les bactéries, leur monde et nous, Janine Guespin
Les bactéries sont des organismes unicellulaires sans noyau. Leur rôle pour l’environnement et nous-mêmes est multiple, leurs actions pouvant être positives ou négatives (cas de bactéries pathogènes).
On sait depuis déjà longtemps comment les bactéries se modifient, s’adaptent, en fonction de leur environnement, et depuis peu on commence à comprendre la dynamique de ces modifications, ce qui ouvre de nouveaux et fascinants champs d’étude.
Ce cours permettra de faire connaissance avec le monde des bactéries, ces organismes minuscules mais présents partout : description, définition, histoire et mode de vie… Avant d’introduire ce qui est au cœur de l’existence des populations bactériennes, leurs interactions avec leurs environnements, leurs mondes, et la puissante dialectique de l’interne et de l’externe : relations de symbiose, rôle et mécanismes de régulation…
Les vendredis 7 et 14 décembre 2012, 25 janvier, 1er et 22 février 2013, de 19h à 21h, à l’espace Grésillons de Gennevilliers.
Initiation à l’astronomie, Michel Sarrazin
1. Étoiles et planètes, des astres fondamentalement différents. D’où les étoiles – dont le Soleil – tirent-elles leur énergie ? Quel est leur avenir ?
2. Les planètes telluriques. Mercure, Vénus et Mars, proches parentes de la Terre.
3. Les planètes géantes. Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune et leurs étonnants anneaux et cortèges de satellites.
4. Astéroïdes et comètes complètent ce panorama du système solaire. Et les météorites et autres étoiles filantes ?
5. La Voie lactée, les galaxies, l’univers : de nombreuses questions en suspens.
Depuis 1957, des robots de plus en plus complexes ont pu être envoyés dans l’espace et vers presque tous les corps du système solaire. Nous en possédons aujourd’hui des milliers d’images qui illustreront ces cinq cours d’initiation.
Nous pourrons aussi parler, à la fin de chaque séance, de l’observation du ciel à l’œil nu ou avec de petits instruments et pourrons, si la météo est favorable, proposer des séances d’observation avec les télescopes du Club d’Astronomie de Gennevilliers.
Les lundis 25 mars, 8, 15 et 22 avril et le 13 mai 2013, de 19h à 21h, à la Maison du Développement Culturel de Gennevilliers.
Les cours à Nanterre
L’idée de Progrès de la Renaissance à nos jours, Enza Palamara
Le cours de 2012 « Quel humanisme au 21ème siècle? »a fait surgir une nouvelle interrogation, celle de la notion de Progrès qui voit l’humanité s’orienter vers un bien- être,un perfectionnement toujours plus grands. À partir de l’enthousiasme de la Renaissance, fondé sur la soif de savoir et la confiance dans le savoir et les capacités de l’homme,nous essaierons de voir l’évolution de cette idée capitale dans la conscience européenne. Car, si la
notion de Progrès caractérise le siècle des Lumières et marque tout le 19ème siècle, les événements du 20ème siècle amènent à repenser radicalement cette notion. A-t-elle encore un sens aujourd’hui et lequel?
C’est la question qui sera abordée à travers quelques grands textes du 16ème siècle à nos jours.
Les jeudis 17, 24 et 31 janvier, 14, 21 et 28 février 2013, de 19h30 à 21h30 à l’Agora de Nanterre.
Littérature fantastique : s’évader dans le domaine des ombres, Deerie Sariols
Qu’est-ce que la littérature fantastique? Ambiguïté, angoisse, doute et sombre humanité, le fantastique est un genre vivement enraciné dans la modernité. Né vers la fin du XVIIIè siècle, il exprime le malaise naissant de l’homme dans un monde changeant, qui se débat entre la pure rationalité et le mystère de l’inexplicable.
Avec des auteurs comme Hoffmann (L’homme au sable), Cazotte (Le diable amoureux) et Potocki (Le manuscrit trouvé à Saragosse) le fantastique prend des chemins plus ténébreux avec le roman gothique, avant de s’épanouir pendant le XIXè siècle avec Gautier, Mérimée, Maupassant et dans l’ésotérisme prométhéen du Golem, de Gustave Meyrink.
Après les secousses du surréalisme, la perte de repères contemporaine s’exprime par le vide et l’indicible s’incarne dans La métamorphose de Kafka. Plus près de nous, Dino Buzzati, en Italie, Jorge Luis Borges et Julio Cortázar en Argentine, montrent une autre réalité derrière notre perception trompeuse. Aujourd’hui c’est par l’image, le cinéma et l’informatique, qu’éclate la littérature en ouvrant d’autres univers inquiétants.
Les mardis 2, 9 et 23 avril, 21 et 28 mai 2013, de 19h30 à 21h30 à l’Agora de Nanterre.
Un évènement :
Rencontres de Gennevilliers
Puissances du peuple
vendredi 30 novembre et samedi 1er décembre 2012
Présent dans de nombreux discours politiques, craint ou idéalisé, soulevé ou résigné, banni ou en marche, le peuple est multiforme.
Qui est-il ? Et que peut-il ?
Ces Rencontres visent à croiser les regards, les disciplines, les acteurs : venez discuter avec nous sur les puissances du peuple !
Vendredi 30 novembre
19h30 Ouverture
20h15 Projection de Mafrouza (1ère partie) d’Emmanuelle Demoris
Samedi 1er décembre
10h/12h : deux tables rondes
1) La volonté du peuple ?
2) Peuple exclu ?
13h30/15h30 : deux tables rondes, un atelier
3) Le peuple a-t-il un genre ?
4) Le peuple et le travail
5) atelier d’écriture : chante-moi le peuple
16h :
6) Populisme ou démocratie
Ont déjà donné leur accord :
AMSELLE J.L. – anthropologue
AUTAIN Clémentine – Directrice de la revue « Regards »
BARKAT S.M. – philosophe
BOUVET L. – politologue
BRAS G. – philosophe
CHABBANE Nadia – militante tunisienne
COCHET M. – philosophe
DE OLIVEIRA GOMES C. – helléniste et historienne
FERNANDEZ G. – sociologue
GAUFFER C. – psychologue clinicien, militant CGT
GAUTHIER F. – historienne
GEORGE J. – historienne
6 conférences en 2012-2013
De l’ordre public à l’ordre social. Le travail de la police dans les quartiers populaires, Didier Fassin, Directeur d’études en Anthropologie politique et morale à l’École des hautes études en sciences sociales
Lundi 22 octobre 2012 à 20h, à la Maison du Développement Culturel de Gennevilliers.
L’hymne à la joie: une curieuse histoire politique, Bernard Cavanna, compositeur, directeur du conservatoire national Edgar Varese,
Lundi 12 novembre 2012 à 20h, à la Maison du Développement Culturel de Gennevilliers.
La physique aujourd’hui : les révolutions quantiques, Philippe Grangier, physicien français, spécialiste de mécanique quantiqueLundi 17 décembre 2012 à 20h, à la Maison du Développement Culturel de Gennevilliers.
Charonne, un massacre d’Etat, Alain Dewerpe, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences socialesLundi 28 janvier 2013 à 20h, à la Maison du Développement Culturel de Gennevilliers.
Les révolutions arabes et la question de la Palestine, Dominique Vidal, journaliste et essayiste françaisLundi 25 février 2013 à 20h, à la Maison du Développement Culturel de Gennevilliers.
« La conférence » Emma La Clown et le docteur Dolto : animation d’une discussion après le spectacle (organisé par le service Spectacles de Gennevilliers, dans le cadre du festival Enfance et Musique)Jeudi 28 mars 2013 à 19h30 à l’Espace Grésillons de Gennevilliers.