Vœu pour le maintien des centres de sécurité sociale à Gennevilliers et dans le département des Hauts-de-Seine.
En 2002 le conseil municipal de Gennevilliers, adoptait un vœu pour exiger de la direction de la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) des Hauts-de-Seine et de son conseil d’administration, l’abandon d’un plan visant à la spécialisation et à la restructuration des 46 centres du département, dont ceux de Gennevilliers, et cela dans l’intérêt des populations.
En 2005, la caisse s’engageait à développer l’accueil en augmentant le nombre de points dans tout le département des Hauts-de-Seine.
Aujourd’hui il en est tout autrement. Sur les 40 centres existants, la CPAM des Hauts-de-Seine poursuit sa politique de démantèlement du service public de proximité aux usagers en supprimant 19 centres dans le département et en limitant au strict minimum les services rendus aux populations dans les centres en fonctionnement comme à Gennevilliers.
Ces mesures inadmissibles s’inscrivent dans le plan d’austérité plus général décidé par le gouvernement et la CNAM, de réduction des effectifs et des coûts immobiliers, notamment des CPAM, au nom « de la lutte contre les déficits publics ».
Mesures qui constituent une remise en cause des principes de la sécurité sociale dont l’impératif doit être et doit rester la garantie de l’égalité de droits à tous les assurés sociaux par le maintien de services de proximités et de qualité.
Dans le même temps que ce démantèlement injuste touche les salariés, les populations les plus fragiles, l’Etat exonère le patronat du paiement de ses cotisations à la sécurité sociale. Exonération non compensée qui atteint 3,1 milliards d’euros en 2010 pour l’ensemble des régimes et des branches, dont 1,2 milliards pour la seule branche maladie, soit 10 fois le budget annuel de la CPAM des Hauts-de-Seine !
Avec l’instauration des forfaits et des franchises, de la CSG et de la CRDS, du déremboursement de centaines de médicaments, du forfait hospitalier, de l’imposition des indemnités journalière, de l’abaissement des taux de remboursement, de la nouvelle taxe sur les mutuelles, du jour de carence pour les fonctionnaires, de la casse du service public hospitalier, la liquidation de la sécurité sociale continue.
Pour ces raisons,
Le conseil municipal,
-Apporte son soutien aux salariés des centres de sécurité sociale du département et leurs représentants syndicaux dans leur lutte pour le maintien et la modernisation des centres,
-Exige de la CPAM le maintien, dans les Hauts-de-Seine, de tous les centres de sécurité sociale, seuls garants de l’égalité de droit à tous les assurés sociaux,
-Demande que tous les centres, y compris à Gennevilliers, bénéficient des moyens nécessaires à leurs missions de services publics de proximité et de qualité auprès des usagers,