Séance du CG92 du 6 février 2009. GROUPE COMMUNISTE ET CITOYEN
Relative au positionnement de La Défense au sein de la Région Île-de-France
Monsieur le Président, Chers collègues,
Plus personne ne peut nier l’ampleur de la crise
Le débat sur le ou les plans de relance est important, parce qu’il n’est pas acceptable que le monde du travail paie pour une crise dont il n’est pas responsable.
Ce n’est pas qu’une question de justice, c’est au cœur même de ce qui a conduit à la crise :
Les dogmes ultralibéraux de mise en concurrence des peuples, pour baisser partout la part relative consacrée aux hommes, à leur salaire, leur formation à leur accès au droit à la santé, à la culture, pour mieux servir les actionnaires et attribuer comme jamais le capital.
Mais comme je l’ai esquissé lors de la venue de Christian Blanc ici même, il ya une corrélation entre les politiques d’aménagement et de développement des grandes métropoles d’Europe et du monde et ces choix ultralibéraux.
Ainsi, dans les Hauts-de-Seine depuis plusieurs décennies, la question du développement économique se résume quasiment qu’à une action, tenter de séduire les grands promoteurs nationaux et internationaux de venir localiser les sièges sociaux des grands groupes dans les Hauts-de-Seine, notamment à la Défense mais aussi à Boulogne, Issy-les-Moulineaux.
Ne croyez-vous pas que ce système à atteint ses limites ?
Vous, vous évertuez à faire croire que la Défense n’est pas atteinte par la crise, notamment à travers des opérations de promotions comme au MIPIM à Cannes très prochainement ?
Mais ne croyez-vous pas qu’il est temps de tirer les leçons de la crise pour la Défense mais aussi pour l’ensemble du département du 92, et chercher une voie d’un développement alternatif qui lie mieux activité tertiaire et activités productives ou de service, d’un développement qui prenne en compte les énormes questions que posent la crise écologique et les mutations nécessaires ?
Le plan de renouvellement de la Défense, pire de sa tentative d’extension ne sont-ils pas les derniers avatars d’un mode de développement qui nous ont conduit dans la crise profonde dans laquelle nous sommes ?
Je vous propose de mettre en place un groupe de travail pluraliste au niveau du département pour évaluer sérieusement ces questions et travailler à esquisser des pistes de développement alternatif, travailler à une sortie de crise, c’est voir loin. Alors que la Société Général mobilise les étudiants de dix Grandes Ecoles pour « Inventer la banque qui saura mettre ses métiers au service d’un monde responsable ».
Peut-être peut-on mobiliser des intelligences et des énergies pour définir les règles d’un développement économique «responsable» dans le 92.