Le gouvernement vient de dévoiler son Projet de Loi de Finances (PLF) pour 2025 qui menace gravement les finances de notre ville et les services publics. Ce projet impose des coupes massives et inédites aux collectivités locales. Cela aura des impacts directs sur votre vie quotidienne.
LES Conséquences pour Gennevilliers :
- DES COUPES DANS LE BUDGET:
- Les collectivités locales devront contribuer à hauteur de 5 milliards d’euros pour réduire le déficit public national. Pour Gennevilliers, cela se traduira par une perte cumulée de 5 millions d’euros de recettes. Cette réduction drastique affectera directement notre budget de fonctionnement et d’investissement.
- UNE PRESSION ACCRUE SUR LES SERVICES PUBLICS :
- La réduction du budget du « Fonds Vert » de 1,5 milliard d’euros compromet les projets de rénovation énergétique à Gennevilliers, tels que les travaux prévus dans les écoles et pour adapter nos bâtiments publics aux défis du changement climatique.
- La hausse des cotisations salariales pour la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales augmentera les charges de la ville de 1,2 million d’euros sans compensation de l’Etat.
- UN RISQUE POUR LES SERVICES ESSENTIELS :
- Ces coupes représentent autant de moyens en moins pour les centres de loisirs, les crèches, le conservatoire et les centres de santé municipaux ou des augmentations de tarifs pour compenser les pertes.
- Cela diminue nos capacités d’actions sociales et ralentira le développement et l’investissement dans notre ville.
Ensemble, agissons :
DES SACRIFICES IMPOSES AUX VILLES POPULAIRES :
Les collectivités locales, comme Gennevilliers, jouent un rôle fondamental avec ses services publics, l’investissement local et la transition écologique.
Pourtant, le gouvernement veut imposer des sacrifices disproportionnés aux villes populaires, sans prendre en compte les besoins réels de leurs habitants.
Ce projet de Loi de Finances fait peser la responsabilité des dérives budgétaires des différents gouvernement du Président Macron sur les collectivités locales, plaçant une fois de plus la charge sur les plus modestes.
Le gouvernement UDI/LR/EPR impose des sacrifices disproportionnés, tout en ne tenant pas compte des besoins réels de la population. En attaquant la capacité d’investissement des collectivités locales, c’est aussi l’emploi qui va souffrir.
NOUS REFUSONS :
- Que nos services publics soient sacrifiés pour atteindre les objectifs de réduction du déficit national par la baisse des dépenses, alors que l’on peut réduire le déficit par des hausses de recettes.
- Que la transition écologique soit freinée par des coupes dans les financements indispensables.
- Que les collectivités locales soient prises pour cible alors qu’elles ont des budgets équilibrés.
NOUS DEMANDONS :
- Que de nouvelles sources de financement soient trouvées en rétablissant les impôts sur les grandes fortunes et les grandes entreprises.
- Donner les moyens aux collectivités locales pour investir c’est agir pour l’emploi, donc plus de cotisations sociales, de recettes fiscales. C’est bon pour le budget de l’État.
Gennevilliers, le 4 novembre 2024