Il est urgent de diminuer les émissions polluantes pour améliorer la qualité de l’air. Il en va de notre santé. La loi imposant l’interdiction des véhicules Crit’Air 3 dans le périmètre de l’A86 à partir du 1er janvier 2025 va dans ce sens mais doit être accompagnée de mesures sociales au risque d’aggraver nos conditions de vie.
A Gennevilliers plus de 6188 véhicules sont concernés. De nombreux ménages, notamment les plus modestes, sont touchés et pour lesquels le changement de véhicule représente une charge financière insurmontable.
Depuis 2018, la ville de Gennevilliers a agi et obtenu davantage d’aides de l’État et de la Métropole comme un crédit à taux zéro et des aides pour l’achat de véhicules Crit’Air 1 d’occasion. Mais les banques refusent d’accorder ce crédit sans caution de l’État.
Nous demandons :
- Que la mise en œuvre de l’interdiction des véhicules Crit’Air 3 dès janvier 2025, se fasse sans verbalisation,
- Que la Métropole augmente le budget consacré au dispositif « Métropole Roule Propre » d’au moins 20 millions d’euros
- La mise en place d’un leasing social pour 300 000 véhicules en 2025 en France financé par l’État et l’augmentation des aides d’État pour le remplacement des véhicules. Que l’État se porte caution pour le crédit à taux zéro sur critère social.
- La création d’une « zone premium » de la Taxe Locale sur les bureaux dans le centre et l’ouest de Paris, dans les Hauts-de-Seine afin de créer une recette dédiée de 800 millions d’euros par an, permettant de financer l’amélioration des transports en commun.