Inauguration du Nouveau refuge-fourrière de la SPA à Gennevilliers

Patrice Leclerc
Gennevilliers

Jeudi 27 mars 2025 – intervention de Patrice Leclerc, Maire

Monsieur Jacques-Charles Fombonne, Directeur de la SPA,

Monsieur Alexandre Brugère, Préfet des Hauts-de-Seine,

Monsieur Georges Siffredi, Président du Département, Georges,

Monsieur Patrick Ollier, Président de la Métropole du Grand Paris, Cher Patrick,

Madame Valérie Pécresse, Présidente du Conseil Régional d’Île-de-France,

Madame Anne-Laure Perez, 1ère adjointe, Présidente de la SEMAG 92,

Madame Zohra Elbaz, Directrice Générale de la SEMAG 92,

Madame Graziella Neuvéglise,Directrice Générale Europe du Sud, Wipro Limited,

Mesdames, Messieurs salarié·es et bénévoles de la SPA,

Enfin, Cela fait 26 ans que nous attendons ce moment. C’est donc une très grande joie de participer à l’inauguration du nouveau refuge de Gennevilliers. Depuis 1903, Gennevilliers accueillait le plus important et le plus ancien refuge pour animaux abandonnés de France. Aujourd’hui il sera le plus beau !

Je salue tout d’abord la pugnacité des équipes de la SPA et de leur direction. Merci, Monsieur Fombonne, vous êtes le premier président à avoir tenu vos engagements, à avoir la tenacité pour mener au bout ce projet.

Vous avez su relever, un par un, les défis qui auraient pu avoir raison de ce chantier, et pour ça je vous dis bravo ! Vous avez trouvé à Gennevilliers des acteurs publics prêts à leur tendre la main, à croire en votre projet et à tout mettre en œuvre pour qu’il aboutisse. Merci à la SEMAG 92, sa présidente, Anne-Laure Perez et sa directrice, Zohra Elbaz.

Ce refuge, c’est la preuve qu’ensemble nous savons faire face aux difficultés, et elles ont été nombreuses.

Merci à la Région, aux départements et notamment les Hauts-de-Seine, merci Patrick Ollier, de nous avoir reçu avec le president de la SPA et d’avoir tenu la promesse de nous aider pour aller au bout du projet.

Je tiens à souligner que ce projet s’inscrit aussi plus largement dans un engagement qui guide chacune de nos décisions depuis plusieurs décennies.

À Gennevilliers, nous faisons primer le vivant. C’est ce principe qui permet aujourd’hui encore de garantir l’existence de ce refuge et de lui offrir l’espace nécessaire pour se déployer, alors que partout ailleurs, la logique financière prend le pas sur le bien commun.

Dans l’agglomération parisienne tout particulièrement, le prix du foncier représente un obstacle à l’installation de telles infrastructures. Ce choix est donc avant tout un choix politique que nous continuerons à défendre, malgré les coupes budgétaires et l’orientation actuelle du pays vers le repli sur soi et l’individualisme.

Car notre projet politique, c’est la dignité. Et défendre la dignité, c’est aussi protéger les animaux abandonnés, c’est redonner une humanité à ceux que notre société capitaliste n’a cessé de considérer comme de simples ressources.

Cette domination exercée sur les espèces animales est dangereuse, car elle n’est jamais isolée : elle ouvre toujours la voie à d’autres oppressions, et notamment à la déshumanisation. L’histoire nous l’a montré, et elle continue à nous le rappeler.

Je finirai en reprenant les mots de Marguerite Yourcenar « Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l’ignorance, l’indifférence, la cruauté, qui d’ailleurs ne s’exercent si souvent contre l’homme parce qu’elles se sont fait la main sur les bêtes. »

Je vous remercie.

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