Déclaration de Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers
Le gouvernement a créé un déficit public important en diminuant ses recettes par des cadeaux fiscaux au patronat et aux plus riches. Les fins analystes de la Cour des comptes proposent de diminuer les dépenses et les recettes des collectivités locales pour réduire le déficit!
L’État, la collectivité nationale, n’aurait jamais dû financer leurs longues études pour en arriver là ! Les membres de la Cours des comptes ont couté beaucoup plus cher aux finances publiques que la très grande majorité des habitant-es du pays, (notamment le temps de leur formation), mais leurs solutions sont simples: réduire le service public, réduire les moyens des collectivités locales. Eux qui ont profité de l’investissement public, devraient savoir qu’en plus le service public est la richesse de ceux qui ne sont pas riches.
Les collectivités locales augmentent leurs compétences, augmentent leurs dépenses sur des missions que l’État n’assume plus. Les collectivités locales ont des budgets équilibrés et participent au développement économique. Si la ville de Gennevilliers arrêtait d’investir les millions qu’elle investit chaque année, les répercussions économiques et en termes d’emplois seraient catastrophiques, les recettes de l’État baisseraient aussi en conséquence. Si la ville cessait d’organiser des distributions alimentaires, arrêtait de financer son Centre médico-social, diminuait ses investissements et actions dans l’école publique… la vie serait plus difficile pour les gens.
Le vice-président de l’Association des maires de France, président du Comité des finances locales, André Laignel a déclaré à propos des propositions de la Cour des comptes : « C’est tellement gros que c’est grotesque. Cela n’a strictement aucun sens ! ». De mon point de vue, cela a un sens: épargner les plus riches, refuser de regarder qui accapare la richesse créée dans notre pays et continuer de casser les services publics.
Les habitants des villes populaires ont besoin de services publics de qualité, la commune de Gennevilliers, qui prépare son budget comme toutes les communes de France, a connue en 10 ans une perte de plusieurs millions dans ces recettes par les décisions des gouvernements successifs.
Les difficultés financières que vont rencontrer les départements, les régions vont se cumuler aux difficultés par des pertes ou diminution de subventions.
J’invite les Gennevilloises et les Gennevillois à participer à toutes les actions pour faire entendre ce message: « Ne touchez pas aux moyens pour les communes, les services publics locaux! »
Gennevilliers, le 3 octobre 2024
Tres bel article que je va partage
Le maire de compans
Joel marion