Publié dans l’Humanite.fr le Jeudi 6 juillet 2023 Florent LE DU https://www.humanite.fr/politique/patrice-leclerc/mort-de-nahel-les-banlieues-populaires-ont-besoin-d-un-etat-qui-protege-analyse-patrice-leclerc-801944
Dans sa commune de Gennevilliers, où les nuits de violence se sont succédé depuis la mort de Nahel, le maire PCF Patrice Leclerc tente d’apaiser la situation et plaide pour la mise en place d’une véritable politique de la ville dans les banlieues populaires pour, à plus long terme, retisser une confiance entre la population et l’État.
Votre ville, Gennevilliers, a été, comme la plupart des communes d’Île-de-France, le théâtre de violences urbaines depuis la mort du jeune Nahel. Quel est votre rôle de maire dans cette crise ?
Notre premier rôle, c’est déjà d’essayer de faire entendre l’exigence de vérité et de justice de ceux qui n’acceptent pas que des jeunes soient tués par des policiers. Ensuite, c’est de tenter de faire en sorte que cette exigence et cette colère ne s’expriment pas en cassant des services publics et des éléments importants pour la jeunesse, les enfants, les populations populaires. Évitons la double peine. Nous essayons de coordonner des actions de prévention avec des agents qui circulent dans les quartiers et de bâtir un dialogue avec les jeunes, via les services jeunesse et les médiateurs. La jeunesse a une conscience vive de l’augmentation de ces morts. La colère ne pourra s’éteindre sans, au minimum, une reconnaissance de la fracture profonde entre la police républicaine et la population.
Vous attendez du gouvernement des décisions fortes pour réformer la police ?
L’exécutif doit annoncer de nouvelles politiques pour une police qui protège la population avant de protéger l’État. Une police qui ne soit pas dans un rapport de domination et d’humiliation en direction d’une partie de la jeunesse populaire. Cela exige une réforme en profondeur pour retrouver une police de proximité plutôt qu’une police d’intervention. Réfléchir au recrutement, aux affectations, à la place des syndicats au ministère de l’Intérieur, augmenter les temps de formation… Il faut en outre que l’État arrête d’utiliser la police pour régler ses problèmes politiques. Ce qu’elle a fait avec les gilets jaunes, avec les grévistes, mais aussi avec ces ados dans nos quartiers.
Depuis l’appel de Grigny, en 2017, vous avez alerté avec d’autres maires de villes populaires sur la nécessité de relancer les investissements dans les quartiers. Avez-vous été entendus ?
Non. Nous souffrons d’ailleurs aujourd’hui de l’absence, depuis des années, de politique de la ville. Le gouvernement doit s’interroger sur le fait qu’il n’a jamais pris au sérieux le rapport Borloo de 2018 comme les alertes des maires. Le comité interministériel des villes du 30 juin, finalement reporté à septembre, devait être préparé avec les élus pour que collectivement des solutions sur la politique de la ville ressortent. On nous a finalement convoqués trois jours avant sans concertation préalable.
CE GOUVERNEMENT NE S’EST JAMAIS INTÉRESSÉ AUX QUARTIERS POPULAIRES. »
Ce gouvernement ne s’est jamais intéressé aux quartiers populaires. Même Olivier Klein, ministre chargé de la Ville et du Logement, malgré tous les communiqués qu’il avait faits comme maire de Clichy-sous-Bois, ne lève pas le petit doigt pour mettre en place ce pour quoi il se battait comme élu. C’est une trahison. L’appel de Grigny a permis une chose, c’est de souder des maires de tous bords politiques et toutes les associations d’élus se mobilisent désormais pour faire bouger le gouvernement, mais celui-ci reste sourd aux exigences et à la connaissance de terrain des maires.
Quelles sont les principales solutions que vous portez pour une véritable politique de la ville dans les quartiers populaires ?
La première nécessité est de flécher des moyens et des ambitions en direction des quartiers populaires, les concentrer là où il y a le plus de besoins pour lutter contre les fractures territoriale, sociale et culturelle. Plus de moyens dans les écoles et l’éducation prioritaire alors qu’aujourd’hui c’est là que l’État investit le moins. Cela passe aussi par la culture, le sport ou la santé. Une politique de santé doit être adaptée aux quartiers populaires, avec un réel enjeu lié à la santé mentale.
Il y a par ailleurs davantage d’efforts à faire pour les quartiers prioritaires mais aussi ceux qui ne sont pas recensés comme tels. Avec la paupérisation de la population, beaucoup plus de quartiers pauvres souffrent d’un manque d’accompagnement. Les collectivités doivent y faire face avec des budgets en baisse alors que la situation sociale exige qu’ils augmentent. Nous voyons des quartiers qui sont en train de sombrer, mais l’État ne réagit pas avant qu’il ne soit trop tard. Par rapport à 2005, la colère en 2023 s’exprime dans davantage de villes et de quartiers aussi parce que la paupérisation et l’abandon de l’État se sont propagés.
Après la mort de Nahel, la plupart des violences étaient dirigées vers des services publics, une école a même été brûlée à Gennevilliers dans la nuit du 29 au 30 juin. Comment résorber cette fracture profonde entre une partie de la population et tout ce qui représente l’État ?
Cela prendra forcément du temps, mais, pour retisser un lien de confiance, nous avons besoin d’un État et de services publics qui protègent, qui aident les populations. Or, aujourd’hui, ils disparaissent et les moyens s’amenuisent. Les gens doivent retrouver une proximité avec leurs services publics dans les quartiers populaires. Que la CAF, la Sécurité sociale, La Poste soient présentes mais aussi, alors que les flux de demandes sont en constante augmentation, que ceux qui y travaillent aient les moyens de répondre à celles des habitants, de les accompagner. Aujourd’hui, même quand ils existent, ces services publics peuvent être mal perçus par la population car ils sont bondés et ils n’ont pas le temps de l’aider. Alors la fracture s’est approfondie.
L’État a par ailleurs ponctionné des moyens dédiés aux bailleurs sociaux, ce qui veut dire moins de gardiens dans les immeubles, et ponctionné dans les caisses des collectivités également. La conséquence, c’est qu’il y a moins d’actions de terrain et les liens entre le public et les habitants disparaissent. Nous parlons d’urgence depuis des mois, il faut espérer que la période actuelle crée enfin une prise de conscience.
Nous sommes le 05 du mois de septembre est les alloc n’ont pas été été versé APL comprises c’est bien que le gouvernement Macron veut faire fructifier en bourse l’argent des ayants droits un jour voir 2 jours . Cela pour payer les dégâts de la révolte populaire. Ils les pseudos médias veulent nous faire croire que ce sont les assurances qui vont aller prendre en charge. Tous ce fait avec notre fric…
CONTRAIREMENT À CE QUE LA FACHO SPHERE MATRAQUE MATIN, MIDI ET SOIR
CE PAYS S. AMÉRICANISE DE PLUS EN PLUS TOUT POUR LES GÉANTS DES GROUPEMENTS FINANCIERS AVEC UNE FLICAILLE QUI TUE IMPUNÉMENT SUR TOUS CE QUI EST (BASANÉ) UN GVT MACRON QUI À DU SANG SUR LES MAINS GRAVE GRAVE. TROP D’INJUSTICE CONDUIT À CE QU’ON A TOUS VU EN PLEINE PÉRIODE DE LAÏD DU SACRIFICE. NAHEL ALLAH YARHMEK REPOSE EN PAIX PARMI TOUS NOS MARTYRS NOUS N’OUBLIERONS JAMAIS.
NOUS SUIVONS CETTE AFFAIRE ET D’AUTRES DE TRÈS PRÊT
Pas de justice pas paix! Pas de justice pas paix!
Pas de justice pas paix!Pas de justice pas paix!
Tôt ou tard On les aura ces assassins !!
Qui sème la haine et la misère récolte la colère !!
PALESTINE VAINCRA INCH’ALLAH
Ce sont des crimes d’État Allah yarhamou chéhid
La France doit être poursuivie pour crimes d’État !!
EN PLUS DE TOUS CES CRIMES COMMIS !
L USAGE DES LBD PAR LES FORCES DE LORDRE EN FRANCE À ETÉ CONDAMNÉ PAR LA COURS EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME
DEPUIS 2020. SUITE AU SOULÈVEMENT DES GILETS JAUNES EN 2018.
IL N’Y A AUCUN RESPECT DES DROITS DE L’HOMME DANS LE PAYS QUI REVENDIQUE EN ÊTRE LE FONDATEUR
Paix à son âme Nahel , Adama Traoré, Zied et Bouna, Malik Oussekine, Rachid Bouharam jeté dans la seine par des skeaned qui ne faisait que se promener à côté d’une manifestation du FN devenu RN. Sans oublier nos Martyrs manifestants Algériens exécuté le 17 octobre 1961 par la police sous Deguaule qui avait pour préfet Papon et tous ceux que j’ai oublié. Pour touts ces crimes La France devrait demander pardon et à genoux jusqu’à la fin de ces jours.
Des flics mis sous contrôle judiciaire après avoir commis l’irréparable c’est à dire des meurtres !!!
Macron Darmanin complices !!
Allah yarhamouhoum Amine 🙏🙏🙏
Milad Munther Al-Ra’i, 16 ans, est décédé avt hier soir des suites de ses blessures par les balles de l’occupation sioniste dans le camp d’Arroub, au nord d’Hébron. Allah yarhamo.
France-Palestine
Chers frères et sœurs d’où que vous soyez. les fascistes de France exultent, les années à venir vont être très difficiles sur tous les points de vue surtout si on ne s’organise pas.
Qu Allah l’accueil dans son vaste paradis avec tous nos salihines. Amine, amine,amine..
LA PERTE DRAMATIQUE ET SI CRUELLE DE SON ENFANT UNIQUE !
ALLAH i SABAR ÉHLOU : QUE DIEU DONNE LA PATIENCE AUX SIENS AMINE
Amine amine ya Rab
On est dirigé par une horde de criminels de guerre avec des mamours à smotrich !!
La plupart de Ceux qui ont cassé lors des « émeutes » pour reprendre le terme des médias français qui on collé à Cette révolte populaire. Ils ont été incarcéré pour des queues de cerises comparé aux hauteurs de grands crimes impunis jusqu’aujourd’hui.
si les casseurs sont « des délinquants »
Eux sont des assassins en puissance !!
On ne lâchera rien, rien rien !!
Tout à fait d’accord.
17 années de blocus et de bombardements sur Gaza city et le peu qui reste de la Palestine en Cisjordanie occupée. 75 années de NAKBA.