Voeux du conseil municipal de Gennevilliers pour interdire le Glyphosate

Patrice Leclerc
Gennevilliers

Conseil municipal du mercredi 29 juin 2022

Pour l’interdiction du glyphosate : Agir, maintenant, il est plus que temps !

L’Union Européenne a annoncé repousser à juillet 2023, l’étude sur les effets du glyphosate. Initialement prévue pour le printemps 2022, le calendrier a été décalé en raison du « nombre sans précédent d’observations » reçues par les deux régulateurs, notamment d’experts des Etats membres.

Cette situation est inconséquente de la part de l’Union Européenne. D’une part, parce que le glyphosate continue à être utilisé, en dépit du principe de précaution. D’autre part, parce que les lobbies et les grands acteurs de l’industrie agro-alimentaire font pression pour que les dates d’autorisation soient continuellement repoussées.

Le président Macron avait décidé, avant de revenir sur sa décision, d’interdire le glyphosate. Aujourd’hui, il est temps d’agir pour des raisons de santé publique mais aussi pour assurer à toutes et tous le droit de se nourrir sans risquer pour sa santé.

Les études scientifiques sur la part de pesticides dans les fruits et légumes que nous consommons montrent des taux de plus en plus important et l’ONG Pesticide Action Network estime que la quantité de pesticides au sein des fruits et légumes augmente « spectaculairement » depuis dix ans.

Ainsi, 29% des fruits frais contiennent des pesticides contre 18% il y a dix ans.

Il est temps d’agir pour permettre aux collectivités comme celle de Gennevilliers et des maires anti-pesticides de prendre les mesures de protection.

Les Etats membres de l’UE sont frileux sur le sujet et il a fallu que des mouvements citoyens, des associations se mobilisent pour que ce sujet soit pris au sérieux.

C’est pourquoi, nous demandons au président de la République :

  • De prononcer l’interdiction du glyphosate et des pesticides dangereux pour la santé,
  • De permettre aux collectivités locales de prendre les mesures appropriées pour faire respecter le principe de précaution,
  • D’encourager et d’aider les collectivités qui mettent en place des politiques pour développer le « mieux manger ».

Laisser un commentaire