Conseil municipal du mercredi 25 mai 2022
Pain, eau, carburant, gaz… pour une part croissante de la population mondiale, des hausses de prix vertigineuses rendent inabordables les biens de première nécessité. Avec les guerres et le changement climatique, l’impossibilité d’accéder au minimum vital constitue désormais l’une des premières causes de migration sur la planète et le facteur aggravant des conflits.
Ces brutales augmentations du coût de la vie trouvent souvent leur origine dans de nouvelles formes de spéculation sur les matières premières, qui créent à l’échelle mondiale des mouvements de prix totalement déconnectés des réalités économiques et sociales.
Les effets délétères de cette spéculation nous touchent aussi très directement. Les hausses annoncées au cours de ce printemps n’impacteront pas seulement les biens de « confort » mais toucheront également les biens de première nécessité.
Dans ces conditions, nous sommes en droit de nous interroger sur l’implication du gouvernement tant sur le plan national que sur le plan international. Où est l’état régulateur ? Où sont les mécanismes que nos institutions devraient mettre en œuvre pour sanctuariser les produits essentiels à la vie des familles ?
La réponse de l’Etat est inexistante, sous dimensionnée et précaire dans le temps, tant pour soutenir les ménages mais également les collectivités territoriales. Les communes en particulier sont un fort vecteur d’investissement (et donc d’emploi) et ont ces deux dernières années beaucoup investies pour pallier les défaillances de l’Etat dans la gestion de la crise sanitaire.
Les élections législatives qui se dérouleront dans trois semaines doivent être l’objet d’un réel débat et la question du pouvoir d’achat doit-y-être centrale. L’absence d’annonces de la part du gouvernement actuel est un déni de démocratie car elle ne permet pas un réel débat face aux différents projets concurrents. En particulier le projet populaire écologique et sociale portées par les forces de gauche.
C’est pourquoi le conseil municipal appelle l’Etat à mettre en œuvre dans les plus brefs délais les mesures indispensables pour sauvegarder le pouvoir d’achat des ménages et engager une réelle transition écologique indispensable pour notre pays et notre planète. Il y a urgence !