Conseil municipal du mercredi 25 mai 2022
Depuis plusieurs mois, Gennevilliers Habitat, conscient que des améliorations doivent être apportées aux relations avec les locataires, met en place trois dispositifs : Centre téléphonique de Relations Locataires, accueil au siège sur rendez-vous, ouverture d’antennes de proximité et accueil au siège sans rendez-vous à l’automne 2022.
L’investissement dans l’entretien du patrimoine a permis un nombre d’interventions multiplié par 7, avec un taux de réussite de 90%. Mais il reste des problèmes sur les 10% restants qui doivent être résorbés dans le cadre du suivi du marché avec le prestataire.
Les régularisations de charges trop importantes pour de nombreux ménages gennevillois, ainsi mis en difficulté financièrement et ce malgré la mise en place d’un étalement par défaut à l’initiative du bailleur, seront un problème majeur à partir de 2022 si rien n’est fait pour contenir la hausse des prix de l’énergie. Une amélioration doit aussi être apportée dans l’explication détaillée des charges.
Afin que Gennevilliers Habitat, et par là-même les autres bailleurs sociaux de Gennevilliers, puissent maintenir un haut de niveau de proximité ainsi qu’une capacité à entretenir un patrimoine vieillissant, et protéger au maximum ses locataires de l’impact sur leur vie quotidienne de la situation internationale, le Conseil Municipal demande à l’Etat :
- De renoncer à la baisse de l’Aide Personnalisée au Logement (APL) et ainsi ne pas fragiliser davantage les locataires,
- La suppression de la Réduction de Loyer de Solidarité (RLS) pour redonner la possibilité aux bailleurs sociaux d’investir davantage dans les constructions neuves et les réhabilitations,
- La révision de la politique du Supplément de Loyer de Solidarité (SLS) pour favoriser la diversité sociale dans les cages d’escaliers,
- Le rétablissement de l’aide à la pierre pour lutter contre la hausse des coûts des matériaux,
- Le contrôle du coût de l’énergie,
- La suppression de l’obligation de rapprochement des bailleurs sociaux qui ne génère pas d’économie mais engendre des dépenses nouvelles.