Conseil municipal du mercredi 3 février 2021
Pour un vaccin sous contrôle public
Une porte de sortie se dessine autour d’une vaccination à grande échelle qui permettrait de s’affranchir de la crise sanitaire. Aucun traitement efficace n’est à ce jour disponible et seule la vaccination peut venir à bout de ce virus.
La campagne de vaccination pilotée par le gouvernement est entachée de nombreux disfonctionnements et d’un discours d’une opacité incompréhensible qui cache difficilement la pénurie de doses de vaccin par rapport aux besoins.
Cela rappelle la gestion gouvernementale des masques : d’abord inutiles, puis indispensables mais indisponibles. Elle a scandalisé nos citoyens et mis les collectivités locales en concurrence sur les stocks disponibles… puis, la pénurie de tests et de gel hydroalcoolique dans la 6ème puissance économique mondiale.
Les mensonges des portes paroles et des ministres comme l’infantilisation constante des citoyens par le président de la République n’ont fait qu’entamer la confiance et augmenter la méfiance des Français dans leur gouvernement et dans ces stratégies. Il y a besoin de rétablir la confiance par la transparence !
Une crise économique et sociale s’annonce, nous ne pourrons l’affronter que dans l’unité et la clarté sur notre situation sanitaire, ses conséquences et son traitement. Il n’est pas acceptable au moment où tant de personnes paient un lourd tribut à cette pandémie (étudiants, personnes âgées, personnes en foyers, en perte d’activités, …) que d’autres accumulent des profits grâce à cette pandémie.
La production de vaccin est faite par les industries pharmaceutiques elle-même propriétaires des brevets sur ces vaccins.
Pour gagner contre cette pandémie, il est vital qu’un vaccin ou un médicament soit librement accessible à tous. C’est une question de justice et un enjeu fondamental pour la santé publique en France et dans le monde. Le vaccin contre la polio est entré sur le marché international libre de brevet et la maladie a été éradiquée dans de nombreuses régions du monde. Nous ne pouvons pas permettre que l’industrie pharmaceutique fasse du profit sur cette pandémie en fixant librement les prix, selon la demande, pour développer des surprofits.
Le vaccin contre le coronavirus a été développé avec des milliards d’euros d’argent public, du contribuable. Nous demandons que l’argent public investi permette le contrôle public des coûts !
Nous demandons aussi que l’Etat s’engage à stopper la fermeture des lits et des hôpitaux comme la fermeture annoncée de l’hôpital Beaujon, qui entrainera la suppression de 400 lits d’hospitalisation ainsi que la suppression de 1000 postes de soignants. Il doit reprendre les dettes des structures les plus en difficultés. De même, il faut lancer une campagne ambitieuse de recrutement des personnels dans des conditions dignes.
- – Considérant que les droits de la propriété intellectuelle et des brevets ne doivent pas entraver l’accessibilité universelle à la santé et la disponibilité à tout vaccin ou traitement futur de la COVID-19,
- – Considérant que l’argent public a déjà financé la recherche et l’aide à la production, et qu’il ne doit pas aujourd’hui servir les intérêts financiers et les dividendes des actionnaires en endettant la Sécurité Sociale,
- – Considérant que pour restaurer la confiance, la transparence sur la stratégie vaccinale doit être faite, la sauvegarde de l’intérêt général doit prendre le pas sur les intérêts financiers dans le discours politique de l’Etat. Il faut rendre obligatoire la publication des contrats avec les industries pharmaceutiques et un contrôle parlementaire,
- – Considérant que personne ne sera en sécurité tant que toutes et tous n’aurons pas accès aux traitements et vaccins,
Pour toutes ces raisons le Conseil Municipal demande au gouvernement français de répondre positivement à l’initiative citoyenne européenne « Rights to Cure » exigeant une autre politique de santé au service de l’intérêt général, la gratuité, la transparence et la levée des droits sur les brevets.
Impossible de s’inscrire pour la vaccination covid.
Est-il prévu d’ouvrir un centre à Gennevilliers ?
Pourquoi utilisez-vous l’anglais dans ce formulaire ?
Il faut faire cesser cette infantilisation constante des citoyens imposée par ce gvt et de ces députés et responsables en haut lieu. On ne peut que douter, et avec quelques raisons et argumentations très valables, de la bonne intention de ces acteurs politiques, et même en avant, de leur véritable compétence. Mais surtout on doit bcp se douter que ces « acteurs » soient motivés par ce seul motif de préserver notre sécurité sanitaire. Il me semble que les citoyens n’ont cessé pourtant de dénoncer, partout où ils le pouvaient, cet encadrement permanent de nos vies, et pire, assorti en permanence de menaces, d’amendes ou de répression et etc . Ils se prévalent de ce discutable « état d’urgence « qui ne devrait pas être monté en épingle, ni imposé au pays, d’autant que nous ne sommes pas » en guerre », et que, de plus, il y avait chez nous, en France, un arsenal déjà bien suffisant pour la mise en protection des citoyens, y compris par autorité, mais qui n’était m^me pas appliqué ou pas sérieusement par manque de volonté ou de compétence y compris car non utilisé antérieurement ou volontairement passé à la trappe.. Elles sont particulièrement méprisantes par exemple, ces dispositions autoritaires, sans concertation ou par déni de concertation, et visant des domaines où les revendications sont légitimes et souvent très bien expliquées et argumentées des professions: dans le domaine de la Culture, ou des métiers de la restauration ou des loisirs en extérieur. Selon certes les lieux et leur nature et importance, le travail de ces acteurs pouvait être bien sécurisé par les responsables qui font et ont fait tout ce qu’ils peuvent et pouvaient alors, pour se conformer aux règles indispensables. Ces pressions gouvernementales et assénées par l’Elysée et le seul entourage proche, sur nos vies, sont en augmentation sous des prétextes divers, mais qui ne se réfèrent à aucunes autres autorités, dont locales ou plus proches de la population ( maires surtout, ou responsables et professionnels de ces domaines). Il semble aussi que les citoyens ne sont pas dupes, et restent dans leur majorité très attentifs à ce qui leur est imposé quotidiennement, souvent dans le désordre, et inquiets de ces menaces sur leurs libertés..
simone jeanne lafleuriel-zakri
1 février 2021 at 21 h 48 min
Il faut faire cesser cette infantilisation constante des citoyens imposée par ce gvt et de ces députés et responsables en haut lieu. On ne peut que douter, et avec quelques raisons et argumentations très valables, de la bonne intention de ces acteurs politiques, et même en avant, de leur véritable compétence. Mais surtout on doit bcp se douter que ces « acteurs » soient motivés par ce seul motif de préserver notre sécurité sanitaire. Il me semble que les citoyens n’ont cessé pourtant de dénoncer, partout où ils le pouvaient, cet encadrement permanent de nos vies, et pire, assorti en permanence de menaces, d’amendes ou de répression et etc . Ils se prévalent de ce discutable « état d’urgence « qui ne devrait pas être monté en épingle, ni imposé au pays, d’autant que nous ne sommes pas » en guerre », et que, de plus, il y avait chez nous, en France, un arsenal déjà bien suffisant pour la mise en protection des citoyens, y compris par autorité, mais qui n’était m^me pas appliqué ou pas sérieusement par manque de volonté ou de compétence y compris car non utilisé antérieurement ou volontairement passé à la trappe.. Elles sont particulièrement méprisantes par exemple, ces dispositions autoritaires, sans concertation ou par déni de concertation, et visant des domaines où les revendications sont légitimes et souvent très bien expliquées et argumentées des professions: dans le domaine de la Culture, ou des métiers de la restauration ou des loisirs en extérieur. Selon certes les lieux et leur nature et importance, le travail de ces acteurs pouvait être bien sécurisé par les responsables qui font et ont fait tout ce qu’ils peuvent et pouvaient alors, pour se conformer aux règles indispensables. Ces pressions gouvernementales et assénées par l’Elysée et le seul entourage proche, sur nos vies, sont en augmentation sous des prétextes divers, mais qui ne se réfèrent à aucunes autres autorités, dont locales ou plus proches de la population ( maires surtout, ou responsables et professionnels de ces domaines). Il semble aussi que les citoyens ne sont pas dupes, et restent dans leur majorité très attentifs à ce qui leur est imposé quotidiennement, souvent dans le désordre, et inquiets de ces menaces sur leurs libertés..