Bidonville : l’Etat doit agir sans plus attendre
La N315 fermée le 27 avril !
Depuis le mois de juillet 2016 ; où nous avons alerté les services de l’Etat sur l’installation d’un bidonville le long de la N315 à Gennevilliers : rien ne se passe. Après nos relances régulières et au bout de plusieurs mois, l’Etat engageait enfin un référé auprès du tribunal sur l’occupation des terrains qui lui appartiennent.
Mais concrètement rien ne bouge. Pire, le bidonville s’étend.
La situation est pourtant grave.
Des familles, de nombreux enfants vivent le long d’une autoroute au milieu des pots d’échappement. A un mètre d’une voie rapide, sans protection. Des déchets se retrouvent parfois sur la voie de circulation. Cette situation engendre également des nuisances pour les entreprises et hôtels voisins.
Cette mise en danger mériterait une action forte de l’Etat à l’image de ce qui est fait partout dans le pays pour protéger les gens d’un danger imminent. Il est préjudiciable que les décisions de justice tardent à venir de même que les propositions de relogement ou de relocalisation.
Chaque semaine, la ville alerte l’Etat et s’inquiète des conséquences du dénuement, de la précarité et du manque d’hygiène dans lesquels vivent ces personnes. Les dangers qu’elles encourent tant par la proximité de la voie rapide que des problèmes de santé ne peuvent perdurer.
De plus, Gennevilliers qui a résorbé des bidonvilles, et qui depuis 15 ans a supprimé près de 1000 logements insalubres ne peut accepter l’installation d’un nouveau bidonville. Tous les acteurs doivent être mobilisés. La ville exige que les mesures de relogement soient envisagées à l’échelle de l’Ile-de-France et du pays.
Devant l’incapacité de l’Etat à agir, pour protéger les personnes et attirer l’attention sur cette situation inacceptable, le maire de Gennevilliers prend un arrêté municipal de fermeture de la N315 le jeudi 27 avril de 7h à 9h dans le sens Paris/province et le mercredi 10 mai de 7h à 9h dans le sens province/Paris.