La Présidente de la Région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a annoncé au cours de sa conférence de presse de présentation du budget pour l’année 2017, une baisse de 30 millions d’euros de l’enveloppe allouée au financement du logement social, en coupant les aides pour les logements sociaux des 131 communes de la Métropole du Grand Paris.
Passant de 70 millions d’euros en 2016 à seulement 40 millions d’euros en 2017, elle profite de cette décision pour réduire encore un peu plus la dépense publique qui demeure son obsession, au détriment de l’intérêt de la population francilienne.
Valérie Pécresse prétexte pour cela la prise de la compétence logement par la Métropole du Grand Paris à compter du 1er Janvier 2017, pour justifier un tel désengagement dont les ménages, en particulier les plus modestes, seront les premiers à payer les frais.
De plus, elle prétend préserver le logement étudiant tout en baissant l’enveloppe dédiée de 3 millions d’euros.
Madame Pécresse entend s’attaquer à ce qu’elle nomme les « ghettos de pauvres » en supprimant l’aide de la région aux maires bâtisseurs qui œuvrent contre la grave crise du logement qui touche notre Région, mais feint de ne pas voir les autres ghettos, ceux de l’entre soi des villes qui refusent de se mettre en conformité avec la loi SRU depuis tant d’années.
Valérie Pécresse serait bien avisée de ne pas prendre en otage l’avenir de la population d’Ile-de-France pour le compte de la petite guerre interne à la droite, qu’elle mène contre la Métropole du Grand Paris et contre son Président.
Il est grand temps que des logements sociaux soient construits dans toutes les villes, de notre Métropole et de notre Région pour répondre aux besoins. L’Etat de son coté doit augmenter l’aide à la pierre et être plus coercitif pour les villes qui ont moins de 25% de logemements sociaux.
C’est en ce sens qu’œuvrent au quotidien les élus Front de Gauche de la Région Ile-de-France de la Métropole du Grand Paris ainsi que des territoires et des communes qui la composent.