Madame, Monsieur,
Valérie Pécresse, Présidente du Conseil régional d’Ile-de-France et sa majorité de droite, LR/UDI ont décidé de ne plus financer le logement social dans les communes qui en comptent plus de 30%.
Dans un contexte où plus de 600 000 personnes sont en attente de l’attribution d’un logement social, cette décision injuste va aggraver le manque de logement en Ile-de-France. Elle conduira à la diminution de leur construction, favorisant ainsi la spéculation immobilière et une hausse des loyers dans le privé. Elle veut nous empêcher de construire à Gennevilliers. Or, par exemple, ce ne sont pas moins de 150 logements sociaux par an qu’il faut réaliser uniquement pour répondre à la demande des jeunes quittant leur foyer.
Dans les Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian a déjà fait voter la même mesure. L’expérience prouve qu’elle n’a pas incité les maires à respecter la loi SRU obligeant les communes à disposer d’au moins 25% de logements sociaux. 22 communes sur 36 sont en dessous de ce seuil dans le Département. Il y a pourtant des terrains disponibles puisqu’ils construisent des logements de standing. Cette mesure a fait perdre à Gennevilliers d’importantes recettes indispensables pour réaliser ces opérations.
Aussi, avec plusieurs maires et élus de la Région parisienne et associations de lutte pour le Droit au logement, nous avons décidé de manifester notre désaccord. Nous vous invitons nombreux à participer pour dire combien les constructions sont nécessaires afin de répondre aux besoins des familles en attente d’un logement social, le :
Jeudi 7 avril à 17h,
Rendez-vous sur le parvis de l’Hôtel de ville
Pour un départ collectif en métro jusqu’au Conseil Régional
33 rue Barbet de Jouy – Paris 7ème
Par ailleurs, nous vous donnons rendez-vous avec Elsa FAUCILLON, Conseillère départementale, le :
Vendredi 15 avril à 8h15,
sur le parvis de l’Hôtel de ville
Pour un départ collectif en car vers le Conseil départemental à Nanterre
/
Nous irons déposer les 750 pétitions recueillies pour dire : « Halte à la discrimination du Conseil départementale, nous exigerons l’égalité de traitement entre les communes pour le financement du logement social.
Par ailleurs, suite à la réunion publique que nous avons organisée le 6 octobre dernier et à laquelle devant plus 600 demandeurs de logement de Gennevilliers, j’ai le plaisir de vous informer que le Conseil municipal de mai votera la mise en place de la cotation des demandes de logement pour l’attribution des logements sociaux de la ville sur la base de critères objectifs et transparents, comme nous nous y étions engagés.
Sachant pouvoir compter sur votre mobilisation,
Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de mes salutations les plus cordiales.
Carole LAFON Patrice LECLERC