Mesdames, Messieurs,
Je vous remercie d’être venus si nombreux en ce début juillet pour défendre notre OPH de Gennevilliers.
Comme nous, vous avez conscience de la gravité de l’impact sur la vie quotidienne des Gennevillois, conscience de la gravité des conséquences de cet amendement passé en catimini à l’Assemblée nationale, au début des vacances, et qui retire la possibilité de rattachement des OPH de plus de 5 000 logements à la commune d’appartenance.
Je voudrais d’emblée lever toute ambiguïté. Il ne s’agit pas d’un problème entre politiciens.
Il ne s’agit pas d’un problème entre le Député, qui a proposé ces amendements, et le Maire.
Il n’y a pas de problèmes de député, il ne sera plus là après les prochaines élections, mais par contre la loi, elle, elle continuera de s’appliquer, et là il y a un sérieux problème.
Car elle transforme en profondeur les capacités d’actions de notre ville, retirant aux Gennevilloises et Gennevillois du pouvoir d’agir et de décider sur leur ville.
Je suis très en colère et plusieurs maires, toutes tendances confondues, partagent mon opinion. Je l’ai dit hier soir à Matignon lors d’une rencontre avec les conseillers du premier ministre sur le périmètre du futur territoire.