Vœu adopté à l’unanimité
Le 29 novembre 2012, la Palestine a été reconnue comme un Etat observateur non membre de l’ONU, marquant un premier pas vers la reconnaissance d’un Etat palestinien et dotant la Palestine du droit de saisine de la Cour Pénale Internationale. A cette occasion, 138 Etats, dont la France, ont voté pour la demande palestinienne de rehaussement du statut de la Palestine, neuf Etats ont voté contre et 41 se sont abstenus, notamment la Grande-Bretagne.
Le 13 octobre 2014, à la majorité des voix (274 voix contre 12), le Parlement britannique a adopté une motion non contraignante du député travailliste Grahame Morris, demandant la reconnaissance d’un Etat palestinien aux côtés de l’Etat d’Israël.
Le 30 octobre dernier, la Suède est devenu le premier pays membre de l’Union européenne à reconnaître un Etat de Palestine, réaffirmant que la solution au conflit israélo-palestinien passait par la création de deux Etats.
Alors que 135 pays dans le monde ont déjà reconnu la Palestine comme Etat, dont la Roumanie, la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque, Chypre et Malte avant leur adhésion à l’Union Européenne, les prises de position de la Suède et de la Grande-Bretagne représentent un nouvel espoir pour la paix entre Palestiniens et Israéliens.
Depuis 66 ans, les Palestiniens vivent sans Etat, alors qu’une partie de leur territoire est occupée depuis 1967 et que le processus de colonisation se poursuit malgré les nombreuses résolutions votées à l’ONU.
Depuis 2005, les différentes attaques contre la bande de Gaza ont fait des milliers de victimes et de blessés parmi les populations civiles, ont causé la destruction des divers équipements financés par l’ONU et l’Union Européenne et ont accentué le blocus de ce territoire.
Les récentes tensions à Jérusalem entre Israéliens et Palestiniens sont le reflet d’une situation insoutenable pour les deux peuples. De chaque côté, des hommes et des femmes veulent mettre définitivement fin à l’occupation israélienne et permettre aux Palestiniens de vivre dans l’indépendance et la dignité.
La France, dans sa lutte pour les droits de l’Homme, a toujours fait de ce principe « l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations ».
Considérant la revendication des Palestiniens pour la reconnaissance de l’Etat Palestinien dans les frontières de 1967, ayant Jérusalem-Est comme capitale ainsi qu’une solution négociée pour les réfugiés ;
Considérant que la France a soutenu la reconnaissance de la Palestine comme Etat observateur non membre de l’ONU le 29 novembre 2012 ;
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Le Conseil Municipal de Gennevilliers demande à l’Etat français de reconnaître un Etat de Palestine, d’agir auprès du Conseil de l’Union Européenne et des autres pays membres de l’Union Européenne pour l’acceptation d’un Etat de Palestine. En effet la coexistence de deux Etats souverains est la condition d’une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.
Le conseil municipal de Gennevilliers demande à l’Etat français d’intervenir auprès de l’Etat israélien pour la libération des prisonniers politiques palestiniens.