Un instant, un court instant, mettons-nous à la place de nos concitoyens musulmans, ceux qui pratiquent assidûment leur culte, comme ceux qui le pratiquent moins, ou pas du tout, et même ceux qui n’ont avec la religion qu’une vague et « culturelle » relation. Bref, tous ceux qui n’ont aucune envie de lever le petit doigt pour défendre ou justifier les forfaits des petites frappes qui lancent des grenades contre une supérette casher, ou tirent sur une synagogue, mais qui, pour autant, se sentent mal à l’aise quand la machine politico-médiatique s’emballe sur le thème de « l’islamisme radical » et d’un « jihadisme à la française ». Certes, la plupart des médias ont fait assaut de précautions et de prétéritions. Surtout, pas d’amalgame !
Politis : Jihad et pain au chocolat
J’ai aimé l’édito de denis Sieffert dans le numéro de Politis du 11 octobre 2012. Je le reproduis donc.
De l’ordre public à l’ordre social, le travail de la police dans les quartiers populaires
Conférence de l’Université populaire des Hauts-de-Seine, lundi 22 octobre 2012 à 20h à la Maison du développement culturel (MDC) de Gennevilliers. Métro les Agnettes.
Didier Fassin est anthropologue. Il a passé 15 mois dans une Brigade Anticriminalité (BAC) pour observer l’action de ces policiers, et publié un livre, « La force de l’ordre » qui fait le compte-rendu de cette expérience.