L’ampleur de la dette de nombreux pays est devenue si grande qu’ils ne savent plus comment régler ce problème. Pour rembourser leurs intérêts, les états ont emprunté de nouveaux et ils se retrouvent pris dans une spirale infernale. Les agences de notations évaluent la dette d’un pays comme n’importe quelle entreprise. La peur que leur pays soit dégradé guide les décisions des gouvernants. L’essentiel est donc de « rassurer les marchés ».
Cependant, la dette publique n’a rien à voir avec la dette privée. La dette publique est souveraine. Elle permet à un état de construire, dans le temps, une société basée sur les intérêts communs d’une population. Des réponses politiques sont apportées par de nombreux sociologues, démographes, militants, et économistes. En analysant les origines de la crise de la dette, ils montrent que les peuples n’ont pas à payer pour une crise qui n’est pas la leur et ils proposent des alternatives concrètes.
Le mensuel Regards et le collectif A Vif(s) mènent l’enquête auprès de ces intellectuels et de ces militants.
Parmi les intervenants : Étienne Balibar, philosophe, Aurélie Trouvé, présidente d’Attac, Michel Husson, économiste, Jacques Généreux, économiste. Gus Massiah, personnalité des mouvements altermondialistes, Clémentine Autain, directrice de Regards.
Le documentaire sortira en DVD de 25’ disponible sur demande. Il sera diffusé par Regards, dans les librairies et à travers les réseaux d’éducation populaire. Il sera à l’origine de débats publics.
Dans un second temps, si les fonds le permettent, il sera transformé en web documentaire diffusé sur le site de Regards.