Rien ne peu justifier l’agression des bus et des chauffeurs de bus qui traversent le quartier du Luth à Gennevilliers. S’attaquer à eux, c’est s’attaquer à des personnes souvent issues des quartiers populaires. C’est s’attaquer au service public, à ce qui constitue un élément de qualité de vie des habitants du Luth avec une desserte en cœur de quartier.
Je suis révolté et écoeuré par la tentative d’homicide du chauffeur de la ligne 235 du bus ce dimanche 15 octobre en l’aspergeant d’essence.
Faut-il avoir perdu tous ces repères, faut-il ne pas être bien dans sa tête et son corps pour en arriver là ? Mais aussi mal soit-on, rien ne peut justifier la tentative de meurtre.
Je me bats pour changer cette société d’injustices et de discrimination. Je me bats, avec d’autres, pour mieux vivre, en cherchant à remettre en cause les puissants, ceux qui s’enrichissent en dormant. Tout affrontement entre jeunes, entre salariés, entre personnes vivant dans les cités populaires va à l’inverse de ce combat pour la justice. La jeunesse et les catégories populaires n’ont rien à gagner de cette violence aveugle. Les puissants s’en accommodent. Cela empêche les nécessaires solidarités de se constituer.
Je me sens solidaire des salariés de la RATP, ces hommes et ces femmes qui en transportent d’autres. Je soutiens l’action des syndicalistes de la RATP exigeant que des mesures soient prises pour assurer leur protection. Je suis aussi avec la population du Luth qui doit pouvoir continuer à obtenir une desserte de proximité des transports en commun.