Budget et Interventions générales

Non à la fermeture des 19 centres de sécurité sociale dans le département

Non aux manœuvres de Patrick Devedjian

Des zones géographiques importantes seront désertées par la Sécurité Sociale : 13 villes sont concernées

Au nord : Asnières, Bois-Colombes, La Garenne- Colombes.

Au centre : Boulogne le Quintet, Chaville, Garches, Saint-Cloud, Suresnes, VSD La Défense.

Au sud : Bourg la Reine, Chatenay-Malabry, Chatillon, Clamart,  Fontenay, Le Plessis- Robinson, Meudon, Montrouge, Sceaux et  Vanves.

Ces fermetures sont  justifiées par la CPAM 92 au motif que les centres d’accueil n’atteignent pas un seuil minima de fréquentation, mais celles-ci :

Constitueront une remise en cause des principes de la Sécurité Sociale dont l’impératif est de garantir l’égalité de droits à tous les assurés sociaux ;

Entraîneront des déplacements considérables, difficiles et coûteux notamment les assurés sociaux les plus fragiles ;

Aggraveront les conditions de travail des personnels d’accueil, engendrant des mutations forcées et un accroissement des temps de transport.

Cette coupe drastique s’inscrit dans un schéma politique plus général du gouvernement et de la CNAM, de réductions des coûts immobiliers de l’Assurance maladie et des effectifs, notamment des CPAM, tout cela au nom « de la lutte contre les déficits publics ».

P. Devedjian, sans que les élus de l’assemblée départementale soient consultés, notamment ceux des villes concernées par ces suppressions, a rencontré le Président de la CPAM 92 et étudie avec lui, la création de guichets uniques regroupant dans un même lieu l’ensemble des professionnels de l’accompagnement social.

Le groupe communiste et citoyen dénonce cette démarche anti-démocratique et considère qu’un tel projet constitue une véritable agression contre les assurés sociaux, les salariés de  la Sécurité Sociale, les élus des Hauts-de-Seine.

Lors de la séance publique du conseil général du 21 octobre prochain, les conseillers généraux communistes et citoyens interpelleront le Président le Conseil général des Hauts-de-Seine pour qu’il ne participe pas à cette casse du service public.

Il demandera au le département mette toute son énergie pour défendre la Sécurité sociale assise sur ses valeurs et ses principes fondateurs de 1945, garantissant un service public de proximité pour tous les usagers de notre département.

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