Voici 16 priorités pour les Hauts-de-Seine, pour inverser les choix actuels de la droite, utiliser les moyens financiers du département pour répondre aux besoins des populations, s’attaquer aux inégalités et assurer une meilleure qualité de vie, une bonne formation, un travail pour chacun, un toit de qualité pour tous :
1. Action sociale :
– rétablir les actions départementales supprimées (comme la prime de Noël aux allocataires du RSA);
– obtenir de l’Etat qu’il paie ses dettes au département au titre de ces transferts de compétences: l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), la Prestation de compensation du handicap (PCH) et le Revenu de solidarité active (RSA) qui s’élève à 456 M€ depuis 2004;
– obtenir de l’Etat qu’il paie ses dettes au département depuis 2004 au titre des compensations du RMI/RSA.
2. Insertion :
– assurer le financement à 100% des «Espaces Insertion » par le Conseil général dont c’est la compétence directe;
– rétablir un organisme consultatif départemental où siègent associations de chômeurs, d’insertion, syndicats et élus d’opposition afin de débattre collectivement de la politique départementale d’insertion.
3. Petite enfance :
– création de places en crèche pour répondre aux besoins des familles;
– création d’une école de formation pour les métiers de la petite enfance;
– réévaluation de l’aide obtenue « Bébé Dom 92» grâce à l’action des élus communistes et citoyens pour les familles n’ayant pu obtenir une place en crèche;
– donner des moyens supplémentaires aux PMI
– augmenter la participation du conseil général en fonctionnement (à hauteur du montant de la CAF) et en investissement pour toutes les crèches
4. Handicap :
– les personnes à mobilité réduite doivent pouvoir bénéficier de la carte Améthyste et du PAM 92 dont il faut aussi doubler la flotte de 20 véhicules;
– donner les moyens financiers et en personnels à la Maison Départementale des Personnes Handicapées afin de réduire le délai de traitement des demandes qui se situe actuellement entre 6 mois et 1 an.
5. Lutte contre les violences faites aux femmes :
– doubler le nombre de places en hébergement d’urgence;
– mettre en place une convention avec le département, l’OPDHLM, les bailleurs sociaux, les associations pour accélérer l’accès au logement social;
– augmenter immédiatement de 5% les subventions aux associations œuvrant dans ce domaine.
6. Prévention :
– créer des emplois dans la prévention spécialisée;
– accroître la participation financière du département pour les clubs de prévention et augmenter leur nombre.
7. Logement:
– contraindre les 14 villes gérées par la droite à respecter la loi SRU qui fait obligation à chaque commune de disposer au minimum de 20% de logements sociaux et sanctionner les villes qui ne respectent pas la loi SRU en leur supprimant les subventions accordées par le Conseil général;
– construire 5500 logements sociaux par an;
-construire des logements sociaux étudiants, rénover et non détruire la résidence universitaire Jean Zay d’Antony;
-augmenter les budgets « politique de la ville » consacrés aux quartiers durement frappés par la crise.
8. Jeunesse :
– financer à au moins 50% la carte Imagin’R pour tous les collégiens, lycéens et étudiants;
– créer un dispositif pour le financement du permis de conduire;
– garantir le droit aux vacances en rétablissant les dispositifs supprimés par le Conseil général
9. Education :
– construire des collèges avec des effectifs maximum de 600 élèves;
– rétablir les bourses pour les lycéens et étudiants supprimées en 2005;
– créer une bourse départementale de rentrée scolaire de 150€ pour les collégiens boursiers;
– Remplacer l’aide départementale à la demi-pension calculée à partir du barème départemental, par un quotient familial établi en fonction des revenus des familles;
– Obtenir de l’Etat les 131 M€ qu’il doit au département au titre des transferts des personnels techniques des collèges.
10. Enseignement supérieur :
– mettre fin à la subvention du pôle privé Léonard de Vinci, engager la réflexion pour que ce pôle soit utile à l’enseignement public au travers de partenariats diversifiés;
– créer un IUT à Bagneux.
11. Politique économique :
– conditionner le versement des subventions aux entreprises au maintien et au développement de l’emploi dans le 92 ;
– maintenir les activités industrielles dans notre département par une politique volontariste en direction du secteur industriel en mettant en place des procédures pour éviter les délocalisations à l’étranger;
– transparence dans les aides accordées aux entreprises avec la remise annuelle d’un bilan aux conseillers généraux;
– mettre fin au projet de Très Haut Débit dans sa forme actuelle.
12. Transport :
– Agir pour la zone unique au tarif de la zone 1-2, le remboursement à 100% des trajets domicile-travail par l’employeur, le dédoublement de la ligne 13 du métro, le prolongement la ligne 4 à Bagneux, du T1 vers Nanterre/Rueil-Malmaison et pour la désaturation des RER A et B.
13. Culture
– créer un «pass culture» pour les 16-25 ans et les personnes à faibles revenus (gratuité des musées,…);
– créer des lieux de création artistique pour tous ;
– avoir un développement culturel équilibré du Nord au Sud du département.
14. Environnement :
– retour de la participation financière du département aux aménagements de sécurité des routes municipales;
– revenir à une gestion publique de l’eau.
15. Promouvoir une citoyenneté active :
– créer de nouveaux espaces démocratiques comme les conseils de canton;
-utiliser les potentialités départementales pour développer des initiatives de démocratie participative dans la construction de projets;
– mettre en place et faire vivre des partenariats fructueux avec les communes, les intercommunalités, la région et avec la vie associative.
16. Abroger la réforme territoriale du gouvernement :
Elle constitue un véritable coup d’état contre la démocratie locale et les services publics. Cette réforme attaque frontalement une conception solidaire et démocratique de la décentralisation et éloigne les citoyens des centres de décisions, elle vise à étrangler financièrement les départements jusqu’à la progressive suppression de cet échelon
cette réforme fait le pendant avec le projet sarkozyste du Grand Paris qui vise à désengager les collectivités de leurs compétences et à la reprise en main par la droite de l’aménagement du territoire de cette région gérée par la gauche.