Halte aux violences, communiqué ce la municipalité de Gennevilliers

Patrice Leclerc
Gennevilliers

Soirée plus calme

Ce mercredi 22 avril, la situation était beaucoup plus apaisée dans les quartiers de Gennevilliers. Nous remercions tous les acteurs de ce répit. Les jeunes et moins jeunes qui ont assuré une médiation. La Police qui a eu des actions dissuasives et efficaces pour assurer la sécurité des biens et des personnes. Et nous sommes soulagés que des personnes aient cessé d’essayer d’organiser des embuscades à la Police.

Halte aux violences

Nous regrettons toutefois certains incidents dans le quartier du Village.  La rapidité de l’intervention policière a permis que ces incidents ne se propagent pas et d’arrêter rapidement les fauteurs de trouble.

A ce sujet, circulent deux informations sur les réseaux sociaux :

  • L’une qui annonce le décès d’une personne « tuée par la police ». C’est un faux qui ne vise qu’à relancer un cycle de violences et justifier des actes de délinquance. La personne est en garde à vue, a vu un médecin. Son état ne nécessite pas une hospitalisation.
  • L’autre qui montre une vidéo où des policiers mettent à terre une personne et le rouent de coups. C’est malheureusement vrai.

Le maire de Gennevilliers est intervenu auprès du Préfet pour condamner cette violence policière indigne de la part d’éléments policiers du département. Il demande l’ouverture d’une enquête et un rappel à la loi.

L’urgence est de sortir de ce cycle de violences. Nous nous y employons mais nous avons besoin de l’aide de toutes et tous pour apaiser la situation.

Nous n’éviterons pas ensuite, un débat de société sur un gouvernement qui met en danger les jeunes et la police en ne développant que des réponses policières à des problèmes politiques (banlieues, gilets jaunes, conflits sociaux…), en ayant supprimé la police de proximité plus apte à des rapports de confiance et de respect entre les personnes, en n’ayant pas le sens des responsabilités, en sanctionnant toutes les infractions à la loi d’où qu’elles viennent. Car il ne suffira pas de condamner les violences, il faut en supprimer les causes.

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