L’abandon du programme d’aide à la lecture est brutal et injuste

COMMUNIQUE DE PRESSE DE MARIE-HELENE AMIABLE,

Maire de Bagneux, Députée des Hauts de Seine

« L’abandon du programme d’aide à la lecture est brutal et injuste »

Le Conseil Général des Hauts-de-Seine vient d’annoncer sa décision de mettre fin au programme d’aide à la lecture (PAL) dès la rentrée 2010.

Ce programme, destiné à des enfants du primaire en difficulté, vise à favoriser l’apprentissage et la maîtrise de la lecture. Mis en place il y a vingt ans dans notre département, il concerne aujourd’hui plus de 2 700 enfants répartis dans 31 communes. A Bagneux, ce sont près de 60 enfants qui en bénéficient, répartis dans 5 écoles classées en éducation prioritaire.

Pour Marie-Hélène AMIABLE, maire de Bagneux, députée de Hauts-de-Seine, « Cette décision du Conseil Général des Hauts-de-Seine de ne plus verser sa subvention annuelle de 500 000 € au programme d’aide à la lecture est une décision brutale et injuste. Son abandon est annoncé sans aucune forme de discussion préalable avec les acteurs concernés – qu’il s’agisse des chefs d’établissement, des enseignants, des parents d’élèves ou des maires des communes concernées – et pénalise, une fois de plus, les plus fragiles d’entre nous : des écoliers notamment issus de familles en difficulté et de quartiers populaires. Cela n’est pas acceptable. »

Avec cette nouvelle décision, la majorité UMP du Conseil Général des Hauts-de-Seine porte un coup supplémentaire au système éducatif déjà mis à mal par le gouvernement et la politique ultra-libérale de M. Sarkozy.

Suppressions de postes par dizaines de milliers, semaine de 4 jours, réformes Pécresse – Darcos – Chatel imposées contre l’avis de la communauté éducative unanime,

abandon de la carte scolaire, suppression des réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED), refonte des contenus, suppression de la scolarisation dès l’âge de 2 ans, mise en concurrence des établissements, des disciplines et des enseignants, la logique sécuritaire… la liste est longue des coups portés en cinq ans.

L’école a besoin d’autres choix : ceux de l’égalité des chances, de la solidarité et de la réussite pour tous.

Bagneux, le 10 février 2010

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