SEANCE DU CONSEIL GENERAL DU 23 OCTOBRE 2009
RAPPEL AU REGLEMENT
Intervention de Nadine Garcia
Monsieur le Président, Cher(e)s Collègues,
Aux mois de juin et de septembre dernier, les personnels du pôle solidarité de notre département étaient en grève : travailleurs sociaux, personnel administratif, agents des crèches, des centres de Pmi, de la MDPH, des foyers de l’enfance…
Aujourd’hui, n’ayant pas été entendus, ils y sont à nouveau pour demander des moyens supplémentaires, des créations de postes afin d’exercer leur mission de service public.
Leur demande est juste : en regardant le tableau des effectifs budgétaires, pour l’insertion seule, je constate que l’on passe de 68 salariés au budget supplémentaire à 27 aujourd’hui lors de la Décision modificative.
Pour faire du chiffre au détriment de l’accompagnement des usagers, ce personnel est soumis à une forte pression comme l’ensemble du personnel. D’ailleurs, lors du forum des agents qui s’est déroulé les 5 et 6 octobre derniers, ici, seules deux conférences refusaient de nouvelles inscriptions, celles concernant le mal être et le stress au travail. Monsieur le Président, vous devriez en prendre compte.
Peu de cas est fait aux agents départementaux, à leur travail, à leur compétence, un exemple significatif : le rapport d’activités des services du département qui est soumis à notre assemblée aujourd’hui n’a été transmis aux élus que trois jours avant notre séance alors que le délai légal est de 12 jours.
D’autre part, je rencontre beaucoup d’acteurs sociaux de notre département tous se plaignent de ne pas être écoutés. Les associations qui travaillent dans le domaine social s’inquiètent d’une diminution importante de leurs subventions qui mettent en péril de nombreuses actions indispensables pour nos concitoyens, en danger l’existence même de celles-ci.
Monsieur le Président, dans un contexte économique où le nombre d’Altoséquanais qui ont besoin d’aide, de soutien, va croissant, il est indispensable que le personnel dont c’est la mission puisse le faire dans des conditions dignes de ce nom.
C’est pourquoi, je vous demande de les recevoir, aujourd’hui, tous ensemble, comme ils le réclament depuis le mois de juin.