Jour : 10 novembre 2008

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L’autre gauche doit se rassembler. Maintenant.

La crise est d’une ampleur exceptionnelle. Elle bouleverse la donne politique. Elle disqualifie absolument les choix de la « dérégulation » ultralibérale. Elle vieillit brutalement les stratégies d’adaptation au capitalisme, dites « sociales-libérales » depuis l’exemple anglais. Nous devrions savoir désormais que nous ne nous en sortirons ni par un toilettage, ni par un retour mythique aux cycles vertueux de l’État keynésien. Le réalisme, que cela plaise ou non, est aujourd’hui du côté de la rupture et non de la conservation, de la répétition ou de l’incantation. Il faudra bien, d’une façon ou d’une autre, changer en profondeur les moteurs de la créativité, les modes de développement, les mécanismes d’allocation des ressources, les finalités et les formes de la décision collective. Ou alors, nous décidons de nous enfermer à jamais dans le balancement stérile de la concurrence libre et non faussée et de l’État administratif. Le parti pris radicalement transformateur est le seul raisonnable.

NPA: Un message de fermeture incompréhensible

Francis Sitel, Christian Picquet, Alain Faradji

Réunion des comités du NPA, 8 et 9 novembre 2008.
Un message de fermeture incompréhensible
La réunion des comités pour un NPA, les 8 et 9 novembre 2008, a représenté un moment important du processus engagé. Nous avons déjà porté de fortes critiques quant aux conditions d’élaboration des textes pour le congrès de fondation du nouveau parti. Nous pouvons également regretter que les délégués présents n’aient pu au cours de ce week-end traiter, avec l’importance qui aurait été nécessaire, des changements intervenus dans la situation internationale autant que nationale, qu’il s’agisse de la crise capitaliste et des réponses qu’elle appelle, des conséquences de l’élection de Barack Obama aux Etats-Unis ou de la rupture qui vient de se produire à la gauche du Parti socialiste.