Mois : novembre 2008

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Coordination des collectifs unitaires: une motion sur la Fédération

Motion sur la Fédération adoptée à la coordination des collectifs unitaires réunie le 29 et 30 Novembre 2008 à Grabels (Hérault)
Depuis plusieurs mois, des appels se sont multipliés et différentes organisations et courants (Les Alternatifs, l’Association des Communistes Unitaires, les Collectifs Unitaires pour une alternative au libéralisme, des courants de l’écologie et de l’altermondialisme) ont exprimé leur volonté de construire une convergence politique pour la transformation sociale, écologique, démocratique, féministe et antiraciste. Ceci nous amène à engager un processus de construction d’une fédération avec ces courants, fédération ouverte à d’autres, aux forces collectives et aux citoyen-ne-s, dans la perspective d’un rassemblement unitaire plus large.

J’ai déposé un message sur le blog de Robert Hue

Cher Robert,
Je respecte ta décision, je l’ai prise il y a plusieurs années sans que cela ne fasse broncher ta sensibilité (une contribution au congrès “ensemble faisons un enfant!).
Aujourd’hui je ne suis plus membre du PCF, car je pense qu’effectivement (et affectivement) la majorité des communistes souhaitent continuer le PCF avant de changer la société. J’en ai pris acte tout en gardant beaucoup d’affection pour les communistes et ce parti qui m’a appris beaucoup de choses.

Les docs de l’AG des communistes unitaires du 15 novembre 2008

L’Assemblée générale des Communistes unitaires du 15 novembre a réuni 120 participants de nombreux départements.Elle a adopté quatre motions portant sur la construction de l’alternative politique, la recomposition de la gauche et l’enjeu de la création d’une nouvelle force de transformation sociale et écologique fédérant l’ensemble des forces et des citoyen-ne-s intéressés, la perspective de … Lire plus

Politis: une obligation d’unité

Une obligation d’unité
Sieffert Denis, Politis du 13 novembre 2008

A force de l’entendre dire «encore un congrès, Monsieur le Bourreau» (version victimaire), ou «retenez-moi ou je fais un malheur» (version bravache), on se disait que ça n’arriverait jamais. Eh bien, c’est arrivé! Jean-Luc Mélenchon, incarnation depuis tant d’années de «l’aile gauche» du parti socialiste, a fini par claquer la porte de la rue de Solferino. Tout comme le député du Nord, Marc
Dolez. Et il convient de saluer leur courage. Il est vrai qu’une bonne moitié du chemin avait été parcourue, en 2005, pendant la campagne contre le traité constitutionnel européen. A l’époque déjà, Mélenchon avait su dire un double «non», au référendum et aux notables de son parti.

L’autre gauche doit se rassembler. Maintenant.

La crise est d’une ampleur exceptionnelle. Elle bouleverse la donne politique. Elle disqualifie absolument les choix de la « dérégulation » ultralibérale. Elle vieillit brutalement les stratégies d’adaptation au capitalisme, dites « sociales-libérales » depuis l’exemple anglais. Nous devrions savoir désormais que nous ne nous en sortirons ni par un toilettage, ni par un retour mythique aux cycles vertueux de l’État keynésien. Le réalisme, que cela plaise ou non, est aujourd’hui du côté de la rupture et non de la conservation, de la répétition ou de l’incantation. Il faudra bien, d’une façon ou d’une autre, changer en profondeur les moteurs de la créativité, les modes de développement, les mécanismes d’allocation des ressources, les finalités et les formes de la décision collective. Ou alors, nous décidons de nous enfermer à jamais dans le balancement stérile de la concurrence libre et non faussée et de l’État administratif. Le parti pris radicalement transformateur est le seul raisonnable.

NPA: Un message de fermeture incompréhensible

Francis Sitel, Christian Picquet, Alain Faradji

Réunion des comités du NPA, 8 et 9 novembre 2008.
Un message de fermeture incompréhensible
La réunion des comités pour un NPA, les 8 et 9 novembre 2008, a représenté un moment important du processus engagé. Nous avons déjà porté de fortes critiques quant aux conditions d’élaboration des textes pour le congrès de fondation du nouveau parti. Nous pouvons également regretter que les délégués présents n’aient pu au cours de ce week-end traiter, avec l’importance qui aurait été nécessaire, des changements intervenus dans la situation internationale autant que nationale, qu’il s’agisse de la crise capitaliste et des réponses qu’elle appelle, des conséquences de l’élection de Barack Obama aux Etats-Unis ou de la rupture qui vient de se produire à la gauche du Parti socialiste.

Conserver, c’est liquider

Conserver, c’est liquider
Écrit par Roger Martelli
06-11-2008
Roger Martelli nous a fait parvenir sa dernière contribution, postée sur le site du 34e congrès du PCF. Le titre de cette page est de lui.

Le congrès de décembre du PCF se devait d’être extraordinaire ; le plus vraisemblable est qu’il ne le sera pas. Il devrait tirer le communisme politique vers un avenir assumé ; ce qui s’annonce est l’enfermement dans un passé indéterminé. Mal engagé et désastreusement mené… Dommage ! On pouvait imaginer tout autre chose. 1.