Séance du conseil général du 22 février 2008
Rapport N°08.18 – Débat d’orientations budgétaires 2008
Intervention de Patrice Leclerc
Monsieur le Président,
Chers collègues,
Le rapport sur le débat d’orientations budgétaires est marqué par un manque d’ambition politique en matière culturelle, une absence d’ambition, un vide, en direction des salariés et des habitants des cités de notre département.
En matière culturelle, la seule proposition mise en avant réside à créer " une vallée de la culture ". Quid de notre rapport à la création ? A quand une politique volontariste de réduction des inégalités sociales d’accès à la culture ?
L’action culturelle de notre département en dépit d’importants moyens humains, financiers, intellectuels, manque cruellement d’une trame, d’un projet global, bref, d’une politique culturelle cohérente et profitable au plus grand nombre. Et à lire le rapport qui nous est présenté, la politique culturelle proposée aux alto-séquanais cette année se résumera, encore une fois, à un " projet d’envergure ".
Reconnaissons une cohérence à ce manque d’ambition : votre rapport ne parle jamais de réduction des inégalités sociales et territoriales. Pourtant, notre département, le plus riche de France avec Paris, pourrait être exemplaire.
Votre rapport cite : la vallée de la Seine, La Défense, le soutien aux entreprises, des millions d’argent public dilapider dans votre projet " très haut débit". Je note au passage que vous citez ce projet uniquement dans le cadre de votre soutien aux entreprises.
Bref, votre rapport est très révélateur. Vous citez, la vallée de la Seine, le Parc de St Cloud, l’Ile Seguin à Boulogne, La Défense.
Pas un mot pour les habitants des cités de notre département, rien sur la politique de la ville. La Boucle Nord n’existe pas. Rien sur la Prévention. Je vous pose une question précise : quelles sont vos intentions pour les clubs de prévention : les développer ou les réduire ?
Votre rapport est à l’image de votre politique " il pleut toujours là où c’est mouillé". Le MEDEF et les imposés sur la fortune pourront à nouveau vous remercier. Vous défendez bien leurs intérêts !